Pas une garden party, juste Cathy qui arrive!

(après la forêt)

Les deux enfants venaient du dragoport dans une marche presque régulière. Déjà plusieurs arrêts et discutions sur le chemin les avaient ralentis, eux deux et le chat Roger, endormi dans une cage qu'on avait failli laisser tomber!
Maintenant qu'ils allaient pénétrer dans les jardins de l'école, ils allaient bon train, et en discutant toujours, ni fâchés ni éperdus d'amitié, juste faisant connaissance.

Cathy venait d'interroger Charles sur sa connaissance des fêtes de son père. Elle même n'aimait pas tout à ces soirées un peu folles, mais c'était peu comparé à tout ce qu'elle y adorait.
Charles connaissait donc bien le concept. Cathy écouta que son père avait une entreprise de balais, magiques et moldus.
Elle haussa les sourcils et avec un petit rire elle commenta:

"Quelle idée de faire des balais pour les moldus! Pourquoi ne pas se contenter de fournitures magiques!...tsss..."

Cependant, cette phrase était plus pour l'air que pour Charles directement. C'était une de ces suites de mots que l'on pense si intensément qu'elle ne peut rester en soi, quoi qu'on fasse, et qu'on prononce machinalement, comme une évidence.
La petite Catherine sentit sont égo gonfler à l'idée qu'elle était (enfin, son père...), à l'origine de bonnes soirées pour Charles (enfin, son père...)

Elle hocha la tête pour confirmer que ces fêtes étaient très fréquentées, sans toutefois s'étendre dessus, c'était si normal pour elle!

Charles s'enthousiasma à son tour à l'idée des Elementia's party proposant d'y voir le même groupe qu'à la Géraut's party de deux ans avant.

"Oh oui!! C'est vrai...comment était leur nom déjà..." chercha-t-elle sans vraiment s'en préoccuper...

Le fait était que les fêtes à Elementia avaient comme contrainte d'être quand même plus discrètes...
Mais là, Cathy s'était arrêté de parler, car ils arrivaient dans les jardins.
Même à cette jeune désabusée l'effet fut saisissant. Ils étaient particulièrement beaux en cette journée et Cathy fut enchantée de voir qu'on ne s'était quand même pas moqué d'elle sur son futur lieu d'habitation.
Les fleurs sentaient bon et dès la sortie du bois leur parfum venait chatouiller nos narines. Et le château, majestueux, s'élevait, fort et impitoyable devant eux, l'air à la fois infranchissable et acceuillant...
Drôle de mélange.

"Joliiiii...." lança Cathy en voyant se spectacle, comme une Américaine aurait lancé un "Niiiice!!"

Elle sourit et se penchant vers la cage de Roger elle dit d'une voix douce.

"Roger, nous arrivons bientôt mon chaton, et franchement, ça va te plaire"

Elle se redressa de nouveau et demanda alors à Charles, de plus en plus pressée d'arriver.

"Où dois-je me rendre en arrivant? Il y a un acceuil ou je dois signer quelque chose? Il faudrait que j'envoie un hibou à mes parents pour leur signaler mon arrivée...Tu vas m'emmener jusqu'à mon appartement?"

Charles n'appréciat pas trop que Cathy se permette de critiquer les affaires de son père. C'était une tradition dans la famille que d'avoir des contacts chez les moldus, après tout les Volepiaires n'étaient pas des sorciers pur souches, mais cela, peu de gens le savaient. Malgré tout, le père de Charles était fier d'avoir un double commerce, et se vantait d'être un défenseur des moldus. Jusque là ça n'avait jamais posé de problème à la famille, et on avait tant parlé des bienfaits de cette tradition à Charles pendant son enfance, qu'il avait du mal à accepter la critique.
Cependant il ne rétorqua rien à Cathy, ne voulant pas créer de disputes inutile. Certe il n'aimait pas que l'on critique son père, mais il aimait encore moins parler de sa famille.

Il préféra effectivement embrayer sur le sujet des Geraut's party, qui malgré la trop forte agitation de se genre d'évènement, lui avait laissé de bons souvenirs.
Chaque fois la musique était somptueuse, et Charles ne manquait pas de discuter un moment avec les musiciens. Sa préférence cependant allait vers les "green powder" groupe anglais qui avait l'habitude de se pointer aux Géraut's. Et justement il profita de la proposition de Cathy pour les lui suggérer.

"Green powder"

Lâcha-t-il, alors que la fille cherchait leur nom.
C'est sur ses mots qu'ils entrèrent dans les jardins. Charles lui ne manifesta pas autant d'enthousiasme devant le spectacle, il n'en avait jamais eu. C'est vrai que ce garçon avant une sensibilité exacerbée devant tout ce qui était beau, mais la beauté des haies taillées, des fleurs en rand et des arbres bien droits ne le touchait pas ... Ou plus, comment s'émouvoir devant un spectacle qu'il avait l'habitude de contempler tout les jours chez lui?
Lui qui avait toujours fantasmé sur les montagne et les prés sauvages, restait de glace devant un décor "en papier maché".
Il fut cependant satisfait de voir que cela plaisait à la nouvelle élève, d'ailleurs c'est elle qu'il regarda, plus que le jardin. Il la détailla une nouvelle fois, son regard joyeux et candide aurait eu de quoi en faire craquer plus d'un. Charles n'était pourtant pas de ceux là, il la trouvait juste ... mignone. Lorsqu'elle se pencha vers la cage de son chat, il eu tout le loisir d'observer les reflets de ses cheveux et réalisa qu'elle devait passer un temps incroyable à les soigner. Lui avait des espèces d'épis un peu partout sur le crâne, mais pour être honnête, il ne s'en souciait pas trop. Elle se releva et s'adressa à Charles, qui garda son regard fixé sur elle, vu qu'elle était en train de lui parler.

Elle remis sur le plateau le sujet de l'appartement, et le regard de Charles fuga instantanément. Pourquoi insistait-elle tellement sur sa prétendu suite, alors qu'il lui avait très clairement précisé qu'elle n'en aurait pas? Il passa sa main dans ses cheveux, et releva ses lunettes, signe qu'il s'appraitait à omettre quelque détails dans ses explications. Il décida qu'elle aurait largement le temps d'être déçue toute seule, et qu'après tout ce n'était pas lui qui lui avait mis ces idées dans la tête.

" En fait je vais te laisser dans le hall d'entrée, un élève de ta maison va venir te chercher et t'emmènera dans tes ... Appartements. "

Finit-il avec une pointe d'amusement dans la voix, ce qui était relativement rare chez lui.
Bizarement quand il rencontrait des gens comme Cathy, il n'avait pas l'impression de faire partie de l'aristocratie sorcière. Il faut dire que l'heure de gloire des Volepiaire était déjà passée, et que l'enfance de Charly n'avait pas grand chose à voir avec les paillettes de celle de Cathy.

"Pour le Hibou, tu demandera à ton autre guide, il t'accompagnera. C'est dans la volière. "

Il évita de préciser qu'elle était un peu ... sale. Après tout, pour qui cela avait il de l'importance ?
Pour Cathy Géraut, très certainement.

Un simple "hmmm! ah oui!" accompagna la révélation du groupe de musicien recherché par Cathy.

"C'est vrai qu'ils étaient bons...si on arrive à avoir une fête officielle, ce sera sûrement eux que je ferais venir!"

Elle avait également apprécié le show avec eux, elle s'en souvenait, mais le sujet s'arrêta là, car actuellement, elle avait comme priorité d'aller s'installer avec Roger, de mettre de l'ordre dans sa tenue et ses cheveux et de voir son petit confort bien installé. Elle rêvait même d'un bain chaud, d'un massage à la pierre chaude et d'une légère sieste.

Elle se sentait sale de son voyage et fatiguée de tant d'effort, que ce soit en marche ou en conversation!
Cathy fut bien étonnée d'entendre qu'un autre élève allait la chercher dans le hall, mais cela lui semblait toutefois presque logique. Comme dans les grands palaces sorciers, un gnome ou un premier elfe faisait l'acceuil, un second montrait les chambres, un autre encore parlait des repas, des loisirs...
Logique, en fait.

Elle souffla légèrement, et tourna la tête, attirée par une douce odeur. A côtés d'eux, une magnifique roseraie s'étendait, sauvage parfois, disciplinée ailleurs. Les fleurs étaient multicolores et leur odeur enchantait les sens. Cathy trouvait en plus fabuleux qu'elles ne soient pas entêtantes. Une sorte de magie faisait que l'on sentait l'espèce la plus proche de soi, sans qu'elle soit mélangée aux autres et ainsi dans une sorte de brouhaha de senteurs.

"Qu'elles sont belles!!! Elles parfumeraient si bien ma tête de lit! J'enverrai un elfe m'en couper un bouquet tout à l'heure...ce sera charmant!!"

Elle pensa en fait que l'elfe pourrait aller lui chercher le bouquet après avoir écrit la lettre qu'elle lui dicterait, et l'avoir confiée à un grand duc.

L'idée ne l'éfleurait pas qu'elle puisse elle-même le faire.

"Dis-moi, quelles sont les différences entre les Terros et les Aeris?"
Il avait l'air d'être quand même là depuis un moment, son "guide", il pourrait la renseigner.

Charles se réjouit lorsque Cathy confirma le fait qu'elle aussi avait aimé le même groupe que lui, elle était même d'accord pour les ammener ici à Elémentia. Cela fit très plaisir au garçon, qui n'imaginait pas les Elémentia's party comme des fêtes clandestines lui.
Elle sembla s'extasier devant les jardins, Charles resta interdit, il ne comprenait pas, pas de tout. Tout ceci sentait très bon, et mélangeait entres elles des couleurs exquises, mais Charles lui, était lassé. Il trouva cependant charmante la jeune fille qui semblait trouver tout ceci fantastique. Charles était un fin observateur, il aimait chez les autres tout ce qui n'existait pas chez lui, comme la subtilité des expression, la puissance des intonations de voix, et se posait souvant en observateur passif devant le spectacle des émotions.

Il était de très bonne humeur, il est vrai que la rencontre avec la jeune fille s'était au départ assez mal passée, mais finalement ils s'étaient trouvé un point commun, le rafinement. Ou en tout cas c'était le rafinement de Cathy qui plaisait bien Charles, cependant il faudrait avouer que Cathy aurait été très habile de trouver la moindre trace de rafinement chez Charly à sa moment là. Bien sur le garçon savait se faire digne de son rand lors de grandes occasions, mais la plupars du temps il ignorait ses origines nobles pour se contenter d'une apparence simple.

Il esquissa un léger sourire lorsque la jeune fille s'extasia devant les fleurs, et déclara qu'elle en voulait pour sa tête de lit. Cependant, se sourire elle ne le vit pas, car il fut si bref, et si bien dissimulé qu'elle ne pouvait l'appercevoir qu'en y prétant attention. Car il est bien évident que Cathy n'avait pas trop fait attention à tout ce qui composait le caractère de Charles, notemment sa froideur.
Bref, pour lecoup,l'absurdité de sa déclaration fit sourire le garçon, il y avait vraiment des gens qui vivaient dans une bulles rose.
Il lui aurait bien proposé de ls cueuillir elle-même, mais quelque chose lui fit penser que ce n'était pas une bonne proposition.
Ils passèrent donc devant sans y toucher, et se rapprochèrent de la porte d'entrée.

Cathy se demandait quelles étaient les différences entre les Terros et les Aéri, ce à quoi Charles répondit, sans trop toutefois être sur,

"Je ne sais pas trop en fait, je ne me suis jamais posé la question. cette histoire de maison sa me dépasse un peu, mais il me semble que les terros sont plus pragmatiques et travailleurs. Les Aéris eux sont plutôt rêveurs et sociable. Enfin bon, c'est pas très important, et ça ne veut rien dire. "

POur Charles, se truc c'était à peu près aussi idiiot que l'astrologie qu'il avait vu en cours de divination, ça ne servait à rien, c'était ennuyeux, et puis tout le monde se foutait de savoir si par hazard, Ô malheur ! Il ne serait pas tombé dans la mauvaise maison. Pour être tout à fait honnête il se fichait pas mal de sa maison tant qu'on le laissait vivre sa vie.

" A ce propos, tu sais que les maisons ont des équipes de quidditch. Tu compte y participer ? "

Charles n'était pas un garçon très bavard, mais il se demandait comment allait réagir la jeune file.

Vraiment, pour le moment, elle n'était pas déçue. Elle trouvait que l'acceuil, bien qu'un peu difficile au départ était finalement pas désagréable, et Roger était maintenant bien calme dans sa cage. Elle trouvait que Charles était assez disponible, pour un élève, c'était pas mal.
Evidement, elle se garderait bien d'en parler chez elle!! Elle écrirait à sa mère qu'elle est affreusement malheureuse, et que pour egayer un peu son esprit, elle aimerait bien qu'elle lui fasse venir des sous pour s'acheter de nombreuses nouvelles robes...ou encore des petits sacs à mains... voire des sucreries!
Plongée dans ses pensées, elle faillit ne pas entendre Charles répondre à sa question sur les Terros et Aeris. Concernant le travail, elle eut une moue hésitante...fallait-il être Terro pour vouloir travailler, et être le meilleur, le premier...? Il lui semblait pourtant que cela était naturel!

"Rêveurs...ah ça, tu ne m'étonne pas!"dit-elle avec un petit haussement d'épaules.

Mais elle n'eut pas le temps de revenir sur ce trait de caractère qui en fait, lui semblait inutile et pure perte de temps, car Charles parlait du Quidditch?!

"Le Quidditch... oui oui...c'est vrai que les écoles sorcières ne peuvent se passer de ce sport si basique!! Voler sur des balais c'est quand même rudimentaire, tu ne trouves pas?"

Elle ne lui laissa pas le temps de répondre à ça, enchaînant en soupirant.

"J'imagine que l'école n'a pas d'équipe de "Air-Polo"? Je suis la plus douée de ma génération, et ma famille est célèbre dans le milieu du "Air-Polo". Mon oncle est même le Coach de l'équipe française..."

Le sport dont elle parlait était un sport accessible uniquement à des gens, encore une fois "d'un certain rang". Le "Air-Polo" était en effet pratiqué sur des pégases...

"Je pense bien sûr que je serais douée en Quidditch mais quel manque de grâce que de chevaucher ces balais!!! Tu fais partie de l'équipe de l'école toi?"

Et elle n'ajouta pas sa seconde question qui était "tu n'es pas trop décoiffé après un match"? sentant que Charles n'était pas le mieux placé pour avoir réfléchit à ça...

Bon, le sujet des différentes maisons d'Elémentia ne fut que très brèvement abrodé, et Charles n'avait absolument aucune intention d'y revenir. Enfin, bon, ce garçon n'était déjà pas très bavard au départ, donc honnêtement, parler en plus de trucs qui ne l'intéressait pas, ça ne pouvait pas particulièrement le réjouir. Bien qur si il l'avait fallut, il se serait un peu plus étendu sur le sujet (en brodant vaguement, mais Charles était un garçon suffisament brillant pour imaginer ce genre de choses), car la priorité était de ne pas brusquer la demoiselle, pour risquer le moins d'éclat de voix, et arriver en un morceau au château.

Pour s'éviter toute contrariété, Charles décida d'aborder le sujet du quidditch, il pensa que a pouvait l'intéresser. Même si lui encore n'était pas un grand fan de sport, il avait une certaine facsination pour les joueurs et de ce fait s'intéressait au Quidditch, mais de loin. Cependant elle ne semblait pas vraiment estimer le Quidditch, préférant le Air-polo. Charles hochat la tête, il savait bien ce que c'était. Son père lui en parlait souvant, il en avait fait étant petit, et, en pratiquait encore à de plus en plus rares occasions. La jeune fille fit donc l'élloge de ce sport, ne manquant pas de vanter les explois de sa famille. Dénigrant du même coup le quiddtich. Charles l'écouta parler, la regarda avec attention, mais il ne semblait pas vraiment intéressé par ce qu'elle disait. Il connaissait déjà les explois de son oncle, ou en tout cas en avait largement entendu parler par son père. Quand à la supposé "vulgarité" des balais, et de leur manque de grace dans l'utilisation de quidditch, Charles savait très bien que si il avait été nourrit et logé depuis sa plus tendre enfance, c'était en partie grace au quidditch. En effet les grands-mères moldues maniaques ne faisaient pas le chiffre d'affaire. Il du donc se maîtriser pour ne pas intervenir dans les paroles de la jeune fille,qui manquait vraiment de tact finalement.
Elle termina son discours en lui demandant si lui-même faisait partie de l'équipe Aéri. Charles haussa les épaules, indécit,

"Hé bien en fait, j'ai participé au match contre les Aquas, en tant que gardient, mais le sport c'est pas trop mon truc. Donc je ne pense pas rester dans l'équipe. "

IL ne fit aucun commentaire sur l'esthétique ou non du vol en balais. En fait les paroles de la jeunes fille le déprimait un peu. Le problème avec elle, c'est qu'elle était très proche de son cadre familial. Ses parents devaient certainement connaitrent ceux de Charles, et le jeune Aéri trouvait cela désagréable. Il n'appréciait pas le sujet familial. Et il avait l'impression, en regardant Cathy qu'elle reflettait un peu tout ce que sa famille était en train de perdre.

Charles avait toujours porté les poids de sa famille. Sa mère était tombée malade assez tôt, et il avait du s'occuper de sa soeur, et son père était un insouciant qui ne cessait de prouver à son fils combien il était pleins d'incompréhension à son égard. Duncan aurait certainement préféré un fils casse-cou et malicieu à ce garçon trop maigre et trop serieux. Enfin bref, pour autant Charles ne se concidérait pas comme un garçon à l'enfance difficile. Il avait simplement, pour son âge une conscience un peu trop poussée de la situation économique familiale (qui malgré tout ce que j'ai pu en dire, restait correcte).

Maintenant il ne savait plus quoi dire à Cathy, cela l'importait peu, ils approchaient de la porte d'entrée et Charles n'avait désormais plus qu'une envie, se rendre à la volière, et écrire une lettre à sa famille.
C'est alors qu'une chouette arriva, elle laissa tomba un parchemin roulé sur sa têtê. Et sans même prendre le temps de s'arrêter, repartit aussi sec.
La famille de Charles n'avait pas seulement un hibou personnel, elle avait toute une volière dont les hiboux et chouette étaient marqués d'un bracelet aux pattes pourtant leur nom. Charles attrapa habilement la lettre, mais ne l'ouvrit pas tout de suite, le courrier familial devait être lu dans l'intimité.
Pour reporter l'attention de la jeune fille, et sortir de son spleen naissant, il ne trouva pas mieux que,

"On parlait de quoi déjà ? "

[ évite de poser des questions sur le match, parce qu 'il n'est pas encore fini. Et désolé, post un peu déprimant, mais je tape pas la grande forme non plus ... =) ]

(oh, faut pas être triste comme ça!! )

Il arrivait parfois un phénomène unique et étrange... Un évènement rare et qu'il fallait noter. Cathy se trouvait vexante, même méchante, mais cela, et c'est bien là tout le côté inédit, sans le vouloir, sans le faire même un tout petit peu exprès!
En critiquant le port des balais et en mettant en avant leur vulgarité, en comparaison aux superbes pégases, elle n'avait même pas réalisé qu'elle insultait délibérément la famille de Charles, et son hésitage, lui qui avait expliqué que son père tenait une boutique de balais magiques et moldus.
Maintenant, si elle s'en était souvenu avant de parler du air Polo, il est clair qu'elle n'aurait pas eu plus de considérations pour les balais et qu'elle n'aurait jamais cherché à épargner Charles ou sa famille. Elle disait ce qu'elle pensait et il n'était pas dans son habitude d'édulcorer ses mots pour adoucir ses réfléxions.

Heureusement que pendant son petit dialogue Cathy continuait à regarder le jardin car si elle avait lu le manque d'attention dans les yeux de Charles, là, en revanche, elle aurait volontairement trouvé une phrase pour le remettre à sa place.

Quand il répondit sur sa propre position dans l'équipe de Quidditch, ils arrivaient tout près de la porte d'entrée.
Charles avait donc participé au premier match de sa maison contre les Aquas mais il ne pensait pas continuer à faire partie de l'équipe.
Cathy allait poser des questions sur cette décision et demander si ce n'était pas le match qui avait provoqué ce choix, mais elle n'en eut pas le temps car à ce moment une chouette fit son apparition au dessus d'eux.
Cathy leva les yeux vers elle pour la voir lâcher un parchemin sur le crâne de Charles, sans autre introduction, et comme aucun respect pour celui qui restait un de ses maîtres.

Roger à cet instant s'éveilla et s'agita dans sa cage. L'odeur du volatile si proche avait attiré son instinct animal et il feulait contre la chouette qui pourtant était déjà loin.

L'Aeri demanda où en était la conversation, mais Cathy chassa cela d'un geste de la main.

"Oh, ne t'en fait pas! Tu peux lire devant moi, ça ne me gène pas!"

Tu penses bien! Curieuse déplacée comme elle était, elle ne rêvait que de savoir ce qu'il pouvait y avoir dans ce parchemin là! Bien sûr que c'était personnel, mais, ça, Cathy s'en fichait.
Elle souriait délicatement, affichant sa rangée de dents blanches et son air mignon et innocent, espérant intérieurement que ce parchemin contenant une nouvelle qui ferait parler d'elle, un peu de potins à faire diffuser sur son guide, dès son arrivée...

[ C'est vrai que l'humeur influe vachement sur le Rp en fait. ]

Charles attrappa la lettre comme si s'agissait du plus précieux ds trésors. Il correspondait régulièrement avec sa famille, mais le courier devait être urgent pour qu'Edith (la chouette) ne prenne même pas le temps de s'arrêter. Le garçon la retrouverais eut être à la volière.

Il plaça donc délicatement ses mains sous la chute de la lettre, et la suivit des yeux. Puis, sans y préter plus d'intéret il la saisit dans sa main droite qu'il laissa ensuite négligeament sur le côté. Il tenta en vain de ramener la conversation à un point enterieur, mais Cathy semblait avoir compris les réelles intentions du garçon.
Sauf qu'il n'avait absolument pas l'intention de lire sa lettre devant elle. Il ne s'agissait pas simplement du contenu, mais aussi de l'état dans lequel elle était suceptible de le mettre.

"Je ne compte pas la lire ici de toute façon. Je préfère avoir la possibilité de répondre tout de suite après, si j'ai envie."

En disant cela, Charles s'était tourné vers Cathy, et comme il y avait les premières marches de l'escalier qui montait au hall d'entrée, la fatalité voulue que son pied cogne contre celle-ci, et qu'il trébucha.
Il se rattrapa assez maladroitement sur l'épaule de Cathy qui n'était pas trop loin, et avec la main qui tenait le parchemin.
celui-ci se froissa, et à des lieux de s'inquiéter pour sa petite cascade, le garçon s'inquiéta d'abord de l'état de l'objet.

" Tsss ... "

Il la défroissa calmement, tout en finissant de monter les marches, il avait déjà oublié qu'il avait faillit fair une chute, et ne chercha pas du tout à s'excuser de s'être appuyer malhabilement sur le frêêêêle corps de Cathy. Roger avait, lui aussi, bien senti la secousse. Cela, par contre, inquiéta d'avantage le garçon, qui stabilisa dans un geste imperceptible la cage pour ne pas trop remuer l'animal.

Le garçon évidement décida qu'il ne lirait pas sa lettre ici, qu'il préférait avoir la possibilité de répondre tout de suite... ce qui restait une excuse bidon, il fallait bien le dire. Il ne voulait pas la lire devant elle, voilà tout, et cela pouvait cacher bien des choses! Charles avait-il donc un secret qu'il ne pouvait étaler devant un autre élève. La curiosité mal placée de Cathy s'aiguisait de plus en plus et elle allait tendre le cou vers la main de Charles pour voir le moindre signe distinctif sur l'enveloppe qu'il tenait quand il trébucha sur une marche et faillit tomber. Cathy sentit la main du garçon s'appuyer à elle comme à une vulgaire rampe et poussa un cri en secouant l'épaule pour le dégager.

"Mais!! Fais un peu attention!! Tu m'as fait mal!!! Et tu as froissé cette broderie de Luneville sur ma robe!"

Elle jeta un regard furieux sur lui.

"Je ne suis pas une rampe d'escalier!!"

Elle accélera le pas pour lui passer devant. Comme ça, elle ne servirait plus de rattrapage pour ses éventuelles chuttes et elle arriverait plus vite au château, laissant enfin son maladroit guide et allant trouver ses appartements douillets!

Avec ceci, l'avantage était qu'elle avait complètement zappé la lettre et son interêt... Elle y reviendrait sûrement plus tard.

(on continue au hall?)

(Edit : J'arrive de là)

A peine débarrassée de la curieuse Tsiouwi, terro d'une drôle de tribu amérindienne, Red s'était précipitée dans le hall... D'abord, elle avait cru arriver en retard mais finalement, non... Elle s'assit dans un fauteuil, essouflée attendant la nouvelle terro qui devait arriver... Mais personne n'arrivait !

Les jambes battant la mesure de son impatience, elle avait attendu, et puis attendu... et personne n'arrivait... *Mais c'est pas possible !* Elle s'était levée, rassise... Avait attendue encore... Pourtant nul nouveau terro ne vint...

Cette fois décidée, Ethelreda avait sauté d'un bond hors de son fauteuil et de son grand pas volontaire s'était dirigée vers la porte du hall... Elle l'avait ouverte et avait attendu de nouveau là un petit moment... Personne...

Ah ! Si ! Enfin ! Une nouvelle arrivait accompagnée d'un aéri... Peut-être le garçon qui lui avait déjà confié Maeve... Elle les voyait discuter au loin... Ils prenaient vraiment tout leur temps ! Red fronça les sourcils... Elle les observa encore un peu... Un hibou s'approcha d'eux et donna une lettre à l'aéri. *Bin il a qu'à faire son courrier maintenant ! Lui !* pensa t-elle excédée d'attendre encore après eux...

Cette fois, c'était la limite à ne pas dépasser ! Red galopa sur les marches qui menaient au jardin et d'un pas furieux s'approcha d'eux :

" - Salut !" dit elle d'un ton renfrogné. " - Je suis Ethelreda Mordread, le guide terro de Cathy Géraut. T'es bien Cathy Géraut ?" dit elle sans la moindre note agréable...

( ma sauveuse... )

Cathy montait les marches vers le château quand une élèves la croisa et l'interpela. Cathy était déjà passablement de mauvaise humeur après que Charles se soit appuyé sur elle pour reprendre son équilibre mais à entendre le ton agacé de sa nouvelle connaissance, cela n'arrangea rien. Comble de toute cela, cette fille était son guide "terro". Maintenant, on la refilait à un autre élève, car maintenant, Cathy ne s'y trompait plus, c'était bien les élèves qui faisaient tout le travail dans cette école.

"Oui, je suis bien Cathy Géraut...et toi tu es bien...malaimable!" dit-elle avec un air un courroucé.

Elle était au fond bien contente de se débarrasser de Charles, et de sa précieuse lettre dont on ne pouvait rien savoir!

"Bien, allons-y, il faut vraiment que je m'installe, et la douche me réclame si fort!"

Elle eut un sourire crispé et continua de monter les marches.

"Oh, et surtout...fait bien attention à Roger, toi!"

Il était évident que les guides allaient se passer son chat, son précieux animal adoré, pour pouvoir mener la nouvelle élève, convenablement, jusqu'à sa suite.

( )

Cathy Gérault a écrit:

"...et toi tu es bien...malaimable!"

Ethelreda jeta un regard peu amène vers la nouvelle qui se permettait de traiter ainsi une terro de deuxième année, mais elle avait autre chose à faire que de se soucier du bien-être de celle ci. Elle haussa donc les épaules pour toute réponse. Par contre, elle faillit s'étouffer quand Cathy suggéra -ordonna - que Charles lui passe son chat.

Red la regarda de nouveau et lui répondit d'un ton glacial :" - Ton truc a quatre pattes ! Ça lui suffira, je pense pour se porter tout seul." Pour le coup, elle était carrément vexée cette fois ci. Ne pas être content de sa façon d'accueillir les gens, elle pouvait le comprendre même si sur le coup, c'est elle qui poirotait depuis tout ce temps. Par contre prendre une deuxième année pour la bonne de service, fallait pas non plus pousser mémé dans les orties.

Franchement vexée, elle tourna le dos aux deux autres et sans attendre Cathy, s'élança sans un mot - Et sans s'occuper de Roger non plus - vers le hall...

(hj : Je te laisse poster un nouveau sujet... Enfin si tu es sûre de vouloir de moi comme guide )

(je continue dans le hall)

( Oh ... j'imagine qu'un simple : "j'aime bien me faire désirer" manque profondément de distinction et de pertinence dans un tel cas ... )

Charles était totalement préoccupé par sa lettre. C'est pourquoi même le fait de trébucher ne le dérangea pas beaucoup. Se retenir à Cathy lui paraissait d'une certaine manière normal, dans la mesure où elle se trouvait être la seule chose en mesure de le retenir.

Seulement, la jeune fille ne voyait bien sur pas des choses du même oeil et s'énerva vivement. IL ne se doutait pas que la jeune fille voulait absolument connaître le contenu de la lettre, pas plus qu'une personne normale en tout cas. Il n'avait pas conscience de la magnifique diversion qu'il venait d'effectuer, mais si il l'avait été, ç'aurait été un plaisir.
Son esprit vaquait encore sur le contenu de la lettre, et il répondit simplement à Cathy des excuses machinales,

"Oui désolé, j'espère que les broderies vont bien quand même."

IL ne releva même pas la remarque sur une certaine rampe d'escalier. De toute façon il n'aurait pas compris l'allusion. Ils arrivèrent tant bien que mal en haut des escaliers, et c'est à ce moment là qu'une autre fille apparue.
Elle avait l'air énervée. Mais Charles, vraiment, avait d'autres soucis en tête, cette lettre l'intriguait au moins autant que Cathy.
Il releva seulement les yeux quand les jeunes filles commencèrent à se crêper le chignon. Préférant éviter trop d'implication dans une bagarre féminine qu'il connaissait d'expérience très douloureuses. Il pris la tangente vers la volière, en balançant un bref,

"Au revoir mesdemoiselles."

Qui une fois encore n'était pas dit avec la forme qu'il convenait pour se genre de politesse.

[ Salle Rérénia ]