Equipe de sauvetage pour Alex...

Razboudine réouvrit les yeux sur la forêt qui l'entourait. Elle lacha la très digne maîtresse Eidos et regarda autour d'elle. Ses traits exprimèrent l'embètement, la gène puis la désolation. Elle ne reconnaissait rien autour d'elle. elles avaient bien attérit dans la forêt, mais pas à l'endroit de la racine qui tenait Alex Céplucourt quelques instant auparavant. Et du gamin, nulle trace non plus.

Tournant la tête de tout coté, de plus en plus paniquée, Razboudine perdait espoir de retrouver l'endroit. quelle maldresse ! Elle se sentait bonne à rien ! Elle allait se punir sur le champs d'une telle incompétence quand ses yeux se posèrent sur une petite tache de couleur bleue claire, accrochée dans un buisson.

Se raccrochant à ce mince espoir, elle s'y précipita et découvrit un petit bout du vètement de l'aéri. "Là ! Là ! Très respectable maîtresse Elisabeth Eidos !" dit elle en se retournant et montrant à bout de bras sa trouvaille. C'est là qu'elle vit la fameuse racine à une dizaine de mètres de là... "Il était là..." dit elle en la montrant ensuite.

Elisabeth n'eut pas le temps de s'exclamer sur le prodigieux pouvoir des elfes, si grandiose dans la transplanation, sans même bouger une demie-hanche, qu'elles étaient arrivées au coeur de la forêt. Là, la nature bougeait au rythme du vent, et Elisabeth pouvait sentir les odeurs boisées, mais rien ne relatait la disparition d'un élève...

Razboudine elle aussi semblait constater qu'il n'y avait plus ici que la verdure et chercha, paniquée, quelque chose qui lui donnerait un indice sur l'ancienne présence d'Alex.

Tout à coup, elle se précipita, brandissant soudain un petit bout de tissu bleu, appartenant sans doute à l'élève aventurier...

Elisabeth tendit la main vers le tissu.

"Puis-je le prendre? Nous allons essayer de pister le jeune élève avec son vêtement..."

Elle se préparait déjà au pire, se disant que si le jeune garçon avait suivit un sanglier et renontré sa fureur devant sa famille ou ses petits, il faudrait...

Autant ne pas y penser.

(elle vient de là)

Après avoir fait choux blanc au bureua de là directrice, Gwen débarqua toute rouge, essouflée, dans la forêt, elle avait oublié de chercher les mottes de terre et avait couru, perdue, affolée.

Perdant espoir, elle s'était mise à marcher, sans but, mais des bruits de voix la firent réagir, des voix familières en plus. Une fois dans son champ de vision, la jeune Terro ébouriffée n'eut plus de doutes:

"Mademoiselle Eidos ! Aidez-moi s'il vous plait ! Ils sont coincés dans une grotte ! Avec un dragon ! Mais il ne veut pas les manger, la grotte va sécrouler..."

La jeune fille ne savait pas comment tout expliquer, elle s'arreta et lança un regard suppliant à sa directrice, elle n'avait pas remarqué la présence de l'elfe, trop préocupée par le sort de ses amis.

Razboudine se précipita vers la directrice et lui donna le bout de tissu. Elle l'observa alors de ses grands yeux bleus glacier. La piste ne serait sûrement pas très dure à suivre. Un sanglier ça laissait des traces !

Un peu plus loin, sous le couvert des arbres, quelqu'un courrait, marchait, faisait craquer des branches... Razboudine crut un instant qu'il s'agissait d'Alex qui avait finalement tourné en rond. Elle se déplaça en direction du bruit et vit débarquer une jeune terro qu'elle avait déjà vu plusieurs fois :"Petite maîtresse Gwen Ayleen?!" s'étonna t-elle. "Mais que viens faire ici une si respectable petite maîtresse ?"

Mais l'enfant l'ignora et lui passa devant, s'adressant à Mlle Eidos. Et en entendant le récit haché, saccadé, sans queue ni tête de l'enfant, qui, pourtant, d'après le souvenir de l'elfe, n'avait pas l'air d'une folle d'habitude, Razboudine commença à se demander si une épidémie d'extravagancite ne ravageait pas les rangs des élèves actuellement.

Elisabeth avait sortit sa baguette magique et commençait à parcourir avec elle le petit morceau de vêtement donné par l'elfe noire.
Alors que le tissu brillait d'une étrange couleur jaunâtre, le sort fut interrompu par l'arrivée saccadée d'une élève.
Elle Regarda la fillette et ses yeux s'ouvrirent plus grandement. Gwen était dans un état affolant. Les cheveux en bataille, couverte de boue séchée, rouge, essoufflée, les vêtements souillés. Heureusement, elle ne semblait pas blessée.

Elisabeth écouta chacun des mots de l'enfant, comprennant l'idée globale. Elle même n'aurait pas comprit qu'un dragon s'attaque à un de ses élèves, alors oui, savoir des élèves coincés avec un dragon ne l'effrayait pas.
Maintenant, il fallait quand même être prudent et ne pas faire des généralités sur tout.

"Allons-y vite Melle, nous allons les sortir de là..."

Elle se demandait où pouvait se trouver une grotte dans cette forêt pourtant loin d'être rocheuse, et elle éspérait surtout que personne, cette fois, n'avait franchi la barrière menant au désert...

Gwen toujours affolée fut soulagée d'un poid quand elle comprit que la directrice la croyait. Mais son coeur se serra à la pensée de ses camarades coincés dans la grotte. Même si le dragon n'était plus vraiment un danger, la grotte en revanche si. Il fallait d'ailleurs qu'elle en prévienne la directrice, elle remarqua d'ailleurs que l'elfe de Narcisse Chanterune se trouvait avec elles. Elle lui adressa un regard d'excuse et en indiquant la direction de la grotte elle dit:

"C'est par là ! Mais il faut faire vite, la grotte va s'écrouler..."

Elle se mordit la lèvre, elle espèrait qu'ils arriveraient à temps. Gwen ouvrit la marche et presque en courant se repéra du mieux qu'elle le put, cherchant la trace de ses mottes de terre qu'elle finit par retrouver.

(on continue dans l'autre topic ?)

A présent, on s'élançait vers le sauvetage de quelques élèves. Razboudine en eut un petit hoquet. Mais que se passait il dans cette forêt. Elle osa intervenir :
" - Mais... Grande et belle maîtresse Elisabeth Eidos ... ?? Et le petit maître Alex Céplucourt ? On le laisse courir dans les bois avec son sanglier ?"

Elle avait l'air désespéré et tirait un peu la robe de la directrice. Mais elle n'eut pas le temps d'entendre la réponse d'Elisabeth, car son maître l'appelait. Son oreille droite se dressa et prenant un air déchiré, elle ajouta : "Mon maître m'appelle...." Et POUF ! Elle transplana...

Elisabeth avait réagi sans réfléchir et il était vrai que la petite Elfe noire de Narcisse chanterune fit bien vite preuve de plus de réfléxion qu'elle en parlant d'Alex et de l'idée que lui restait seul en forêt, aux prises avec un sanglier.

"Melle Ayleen, qui exactement est coincé??"

A ce moment l'elfe disparût, appelée par son maître. Elisabeth garda le tissu et suivit Gwen. Elle porterait secou à ces élèves là et chercherait à pister Alex en parallèle. Tout en marchant, elle se concentra de nouveau sur le tissu qui recommença à briller de magie.

(je poursuis dans l'autre topic)