Alice est de retour...[terminé]

Alice avait fait une première visite au magasin de Narcisse Chanterune quelques temps auparavant et elle revenait aujourd'hui récupérer la merveille qu'il avait fait pour elle: sa première robe de bal.

Elle était si pressée de la savoir enfin en sa possession, sûre de la porter pour un bal de Noël qui approchait à grand pas...au bras de Paul, elle l'espérait fortement.

La grosse fillette, emmitouflée dans son uniforme Aqua de vieille mode (hum), et son manteau défraîchit poussa la porte de la boutique et admira une fois encore les lieux.

*ma petite robe! rassure-toi, je viens te chercher...*

Elle avança et s'arrêta, admirative, devant diverses tenues plus jolies les unes que les autres, elle adorait ça, les vêtements, la mode... Si elle s'écoutait, elle craquerait pour un autre achat, elle qui n'avait pas même finit de payer le premier...

"Bonjour!! C'est Alice!! je viens chercher ma robe!!"

Elle interpelait le machand qu'elle n'avait pourtant pas encore aperçu.

(merci pour la petite modification de ma robe ^^)

(j'ai fait ce que j'ai put, mais en fait je crois qu'il faudrait la reprendre depuis le début... Et j'avoue que j'ai un peu la flemme...)

Narcisse n'était pas visible parce qu'il était à quatre pattes entre deux rayons à ramasser une boite de boutons qui s'était éparpillée par terre. Il finissait à peine de tous les rassembler quand il entendit la voix d'Alice. Il se redressa trop vite, heurta le rebord d'une étagère, se cogna, hurla un "Wahoo !"de douleur, et finit par se redresser, essayant de faire bonne figure malgré la douleur lancinante qui le lançait en haut de son crâne.

"Bonjour, Mlle Merry. Quel plaisir de vous voir ! Oui, votre robe est prète ! Rassurez vous. Il ne reste plus qu'à l'emballer, mais peut-être souhaitez vous l'essayer de nouveau ? ou simplement la regarder avant que je ne ferme votre carton...? Au fait, avez vous bien reçu le reste de vos achats de l'autre jour ?"Demanda t-il aimable en frottant un peu sa tête.

Alice entendit un grand boom et vit le marchand se redresser après un cri puissant.

*quelle voix!*

Le couturier la salua et commença à lui parler malgré son mal de tête et proposa à Alice un dernier essai avant de ranger sa robe. Ceci enthousiasma la fillette.

"Oh oui, j'aimerai beaucoup l'essayer...juste pour vérifier que tout va bien bien sur..."

Et pour pouvoir se pavaner quelques instants dans cette belle robe...

"Oui, j'ai bien tout reçu dans la tour, c'est un elfe de maison qui m'a apporté mon uniforme...merci beaucoup, c'était parfait! " (même si je n'ai pas encore joué la reception.)

Alice attendit que le marchand sorte sa robe, ayant la furieuse envie de le faire elle même tant elle était pressée...

Narcisse ne put s'empécher de rire en constatant l'enthousiasme de la petite fillette rondouillette. Il leva sa baguette dans un geste théatral avec un air taquin, le sourire aux lèvres et prononça la formule "Habillus Testus !" Aussitôt, la robe se posa comme une fleur sur l'enfant alors que celle ci sautillait encore d'impatience.

Le couturier claqua des doigts pour appeler le psyché pas bien loin, qui apparut sur le champs devant Alice revétue de la robe... Il manquait le collier, les chaussures et les rubans qu'elle avait laissé dans sa chambre, mais le psyché laissait voir déjà un bel aperçut de ce à quoi elle ressemblerait le soir de son premier bal.

Le couturier sourit encore en la regardant s'admirer. Une telle joie était un véritable baume sur sa blessure toute fraîche. Il l'avait carrément oubliée... "Cette couleur est vraiment parfaite, vous ne trouvez pas ?" demanda t-il lui aussi contaminé par la bonne humeur d'Alice. Il attendit patiemment qu'elle eut finit de s'admirer, ne se lassant pas lui non plus de regarder dans les moindres détails la première robe qu'il avait créer.

Alice sentit avec un frémissement agréable le tissu couler sur elle et l'habiller de nouveau de sa robe et de ses rêves.

Elle se tourna vers le Psyché et joignit ses mains sous son menton en poussant un cri de joie.
Elle avança en laissant le tissu balancer sur les cotés, notant la souplesse de la matière, la beauté de la couleur et voyant déjà Paul à son bras.

Elle mima quelques tours de danse, et battit des mains de contentement.

"C'est merveilleux, ce bal va être fabuleux et oui cette couleur est vraiment...oh...parfaite!!"

Elle dansa encore un peu et soudain se tourna vers le marchand, les yeux brillant et elle courut vers lui pour l'enserrer de ses bras grassouillets.

"Merci merci monsieur Chanterune, c'est la plus belle robe que j'ai jamais eue!"

Après ce câlin Alicien, elle se détacha de lui et se regarda une dernière fois.

"J'ai hâte d'être le soir du bal, mon cavalier va être...éboustoufflé!" dit-elle sans réalisé sa faute de français...

Narcisse rit carrément de l'enthousiasme de la petite fille jusqu'à ce que les bras potelés de l'enfant l'étouffent à moitié sous leur étreinte de joie. "Ouf.... Oui..." réussit il à dire avant qu'elle ne le lâche. Libéré, il se gratta le derrière de la tête avec une moue un peu déçue sur le visage :

"Ah... vous avez un cavalier ? Que ne donnerais je pas quelques années pour être celui là... " lui dit il flatteur, n'en pensant pas un mot, mais seulement désireux de voir ce bonheur continuer encore et encore... Alors qu'il lui fallait à présent ranger la robe.

D'un coup de baguette, Alice se retrouva dans son uniforme aqua et la robe reprit sa place dans son beau carton blanc estampillé "La Cape Ella".

"Voyons, voyons, à présent... Ah oui... Vous me deviez 26 Ma... Boh, j'arrondis à 20, pour le temps que je vous ai fait attendre..."

Il sortit le ticket qu'il avait déjà édité lors de la dernière visite d'Alice et raya le montant pour griffonner un "90" à la place du "96". "Dois je vous la faire livrer ?"

Alice rougit à l'idée que le marchand remplacerait bien son cavalier et elle liu sourit d'avantage.
Elle écouta combien elle devait de sous et sortit son porte monnaie.

Elle compta ses sous (je pense les avoir retiré il faut que je refasse mes calculs) et tendis la somme voulue au couturier.

"Je vais l'emporter, de toute façon le reste de mes affaires, c'est un gentil garçon qui me les porte jusqu'à l'école...c'est mignon, non??" (je ne sais plus si c'est cohérent, on verra)

Elle rigola un peu et regarda son paquet qu'elle essaya tant bien que mal de poser sous son bras...
Une fois une position à peu près trouvée elle se dirigea vers la porte.

"Au revoir monsieur, a bientôt et merci encore!!" souffla-t-elle.