Arnold veut tenue de bal ^^[terminé]

Narcisse ne savait plus où donner de la tête. Les gens avaient envahit son magasin pour ces fêtes de Noël. Et même l'aide précieuse et efficace de Razboudine, sa petite elfe de maison noire n'y suffisait pas. Il évoluait dans son magasin, passant d'un client à l'autre, exauçant les voeux des uns, conseillant les autres, et malgrè tout l'enthousiasme et la volonté de bien faire qui le caractérisait, ça n'allait pas sans quelques erreurs parfois très cocasse.

D'ailleurs c'était une de ces erreurs qui mettait l'ambiance dans le magasin quand Arnold entra à son tour. Une grosse sorcière à tête de crapaud hurlait toute son indignation de se trouver vétue d'un petit bikini ridiculement trop petit pour elle qu'elle tentait de cacher misérablement dans une grande cape encore trop courte pour elle. Elle poussait des "OH !" des "Vous entendrez parler de moi !" et des "Vous l'avez fait exprès ! Sadique !" alors que le pauvre couturier essayait d'arranger les choses avec des excuses, et des sorts qui n'y faisaient rien car l'autre ne cessait de bouger et de gesticuler de colère.

Enfin, le bikini tortureur fut éliminé et remplacé par les vètements violets de la dame qui, sitôt habillée s'élança verte de rage vers la sortie, bousculant le pauvre petit flammen qui était entré avec tant de fracas inaperçut dans tout ce remue-ménage.

Narcisse soupira et finit d'habiller un monsieur mort de rire qui envoyait de temps en temps des coups d'oeil compatissant au commerçant très géné par la scène. Les mesures du monsieur prises, il s'avança vers Arnold et l'accueillit de son mieux malgrè son moral légèrement amoché par les plaintes de la dame furieuse. "Bonjour, jeune homme ! Que puis je faire pour vous ?" demanda t-il avec un enthousiasme feint et une large note de fatigue.

(ni vu ni connu)

Arnold assista à une scène qui le pétrifia....d'abord le spectacle de la vielle grenouille en bikini avait de quoi malade un moine boudhiste himalayen, mais l'agitation qui en suivit ne fit rien pour rassurer le jeune homme sur le sérieux de la maison.

Le vendeur vint s'occuper de lui, et la première pensée d'Arnold fut qu'il avait l'air aussi touché que son prédécesseur.

"Euh...ahum....je viens pour que vous me fournissiez une robe de bal...mais pas n'importe quoi je veux une robe digne de ce nom...pas une redingote que vous pourriez vendre à des élèves moins distingués".

Il était vrai qu'Arnold, avec sa graisse et ses taches de chocolat sur les vêtements et à quelques endroits du visage paraissait très distingué...

Narcisse regarda le petit garçon quelque peu étonné. Il s'attendait à un petit garçon complexé par son embompoint... Et non, pas du tout... En fait imbu de sa personne ou même arrogant était des attributs plus appropriés pour le flammen. Après être resté un instant interdit devant le ton de l'enfant, Narcisse en prit son parti et lui fit le plus grand de ses sourires. Celui qui faisait apparaître ses belles dents blanches aux canines légèrement plus grandes que les autres.

"Mais bien sûr, mon petit monsieur... Si vous me le permettez, je vous verrai bien dans un rouge flamboyant, rehaussé d'or et d'emeraude... Qu'en pensez vous ?" Et tout en exposant son projet, il leva sa baguette : "Je vais prendre vos mesures, rassurez vous, cela ne fait pas mal... Conficiendam Metiri !"
Aussitôt, les paillettes argentées s'élevèrent une nouvelle fois du sol, engloutirent le gros garçon et transmirent ses mesures au couturier concentré. *Beurk ! Regardez moi tous ces bourelets ! ça pendouille, ça boudinne... Triple beurk !* et toujours tout aussi concentré, il appela de sa baguette un lourd tissu d'un rouge profond. Il monta un haut col, qui soutint le double menton d'Arnold, serra bien au niveau du col avec un jabot froufroutant, et entoura le reste du petit garçon du tissu rouge, avant de le draper ici, rajouter une broderie d'or là, remonter la jupe, rajouter le pantalon en dessous... Puis il regarda son travail... Rajouta un peu de broderie d'or aux manches, redressa encore une fois le col pour qu'il montât le plus possible et rajouta des pierres vertes étincelantes au centre des broderies d'or.

S'il voulait du clinquant, Arnold était servi ! L'habit était digne d'un roi, ou tout du moins d'un officier de haut rang... Narcisse claqua des doigts et le psyché arriva sur le champ pour se planter devant le flammen... Arnold put enfin se voir dans sa tenue de soirée (ICI)

"Je tiens à vous informer que les pierres sont fausses, cependant, car de vraies pièces de cette taille là ajouteraient un supplément d'au moins 100 Ma à la tenue... C'est comme vous voulez..." Le prévint il très sérieux.

Le couturier garda son sourire devant les remarques quelques peu désobligeantes du garçon et cela lui demanda un gros effort. Cependant quand il comprit qu'Arnold approuvait sa robe sans vouloir l'admettre, il en fut un peu réconforté.

Comme il s'y attendait il ne souhaita pas remplacer la verroterie par des émeraudes aussi grosses. Le prix en était trop grand et encore, Narcisse se disait qu'il avait peut-être même compté un peu juste des pierres de cette taille. Mais bon, l'enfant avait choisit...

Arnold lui demandait à présent si sa tenue serait prête rapidement. Narcisse rit intérieurement. Alors comme ça, monsieur devenait impatient d'emporter avec lui cette tenue "convenable" ? Narcisse lui répondit simplement :"Mais... Elle est prête...?! Je vous l'emballe, et vous pourrez partir avec... A moins que vous ne préfériez que je vous la fasse livrer dans votre chambre, et dans ce cas, il me faut votre nom et votre maison. Le service est offert par la maison... "

Après avoir rhabillé l'enfant dans ses vètements tachés, il rangea d'un coup de baguette la robe rutilente dans un beau carton blanc estampillé "La Cape Ella", puis il invita l'enfant à le suivre jusqu'au comptoir où une énorme caisse enregistreuse digne des westerns moldus tronait de tout son volume sur le bois poli par l'usage. Quand il arrivèrent, la petite elfe de maison noire de jais s'escrimait dessus et éditait un ticket au monsieur qui riait si fort des mésaventures de Narcisse quelques instants auparavant.

Narcisse demanda poliment au flammen :"Desirez vous autre chose ? Si ce n'est pas le cas, Razboudine vous donnera le montant de vos achats... Dans le cas contraire, et bien je vous écoute." Narcisse jetait un regard vers la porte du magasin où de nouveaux clients patientaient pour qu'on les serve.

(il pète ton avatar ^^)

Arnold fut soufflé par la réponse du marchand. Il se sentit bete. Mais bien sur que la robe devait etre prete, et bien sur que ce marchand si sur de lui allait el livrer en mains propres. Il s'imaginait peut etre qu'Arnold Von Bretzel allait trainer cette robe dans les rues crasseuses de Mivia Town?

"Je veux être livré. Et vite. Je paierais à la livraison bien sur. Je suis Arnold Von Bretzel, de la maison Flammen!"

Après quoi il sortit d'un pas digne de la boutique.

Le flammen exprima le souhait d'être livré... *Bien* mais il décréta qu'il paierait à la livraison et commença à sortir du magasin là-dessus. Narcisse, un rire au bord des lèvres, mais ce rire n'était pas le plus joyeux du monde, mais plutôt une protestation, l'empécha d'aller plus loin. "Je suis bien navré monsieur, de vous dire que votre volonté ne sera pas exaucée au pied de la lettre..." lui dit il dans un sourire sans réplique. "En effet, ne sortent d'ici que les articles payés."

Pourquoi Narcisse ne se sentait il pas géné d'insister ainsi avec ce client ? Etait ce parce qu'il était arrogant ? Impoli ? affligeant de sottise ? Sûrement tout ça à la fois... En attendant, il était hors de question de se plier au caprices du gamin ! Il continua tout mielleux :"Razboudine vous attend, je vous assure que ça ne vous prendra pas plus d'une minute..."

(HJ : MErci^^ Si tu veux, je t'envoie une image du tien... Pour mettre pendant la période du bal...)

La voix mielleuse de Narcisse, toujours aussi patiente répondit cependant catégoriquement : "Aucun article ne sort d'ici sans être payé préalablement, vous m'en voyez désolé. Maintenant, si ce règlement vous ennui, vous pouvez toujours aller vous faire faire un autre costume ailleurs ?!" Le sourire de Narcisse s'élargit encore laissant apparaître ses canines légèrement plus longues que le reste de sa dentition. Il était serein. Mivia Town ne comptait aucun concurent. Si l'enfant voulait un costume, il serait obligé de faire selon ce que lui avait décidé.

Pourtant, Narcisse avait déjà fait des exceptions : Pour la si gentille petite Alice Merry, par exemple. Mais pour l'affreuse boule de graisse arrogante qui montait sur ses grands chevaux tout en parlant de remboursements... ça non, alors. Narcisse n'aimait pas les flammen ! Aucun d'eux pour l'instant n'avait sut toucher son coeur. Et pourtant, le couturier aimait rivaliser d'espièglerie avec ses compagnons enfantin. Beaucoup des élèves avaient eut droit à un petit cadeau de sa part juste parce qu'il les appréciait... *Encore une raison pour rester dans le métier, finalement... Malheureusement, je crains que ça ne soit compatible avec mon projet de devenir un couturier célèbre dans la haute-couture... *

Le colérique flammen *n'est ce pas un euphémisme ?* demanda tout à coup l'identité de Razboudine.

"Razboudine est mon serviteur le plus zélé. Vous pouvez l'apercevoir là-bas..." dit il en désignant l'elfe de maison à la peau noire de jais qui s'occuppait à présent de deux jumeaux turbulents sous les yeux d'une jeune sorcière blonde, sûrement leur mère, qui ne savait plus où donner de la tête pour les faire tenir tranquilles. Elle remercia la petite elfe qui les immobilisa magiquement le temps de prendre leurs mesures.

Citation :

"C'est de l'abus de pouvoir!!"

S'exclama Arnold alors que Narcisse, mielleux, lui laissait entendre qu'il ne pourrait se trouver d'autre tailleurs dans la ville. "Oui." répondit il riant cette fois devant le ridicule de la situation. Aurait il put deviné que, après avoir faillit mourrir de honte quelques instants auparavant pour s'être mit dans une situation aussi ridicule, il aurait si vite, la monnaie de sa pièce avec le flammen rebondit qui s'agitait comme une balle rebondissante ?

Voilà qu'Arnold s'inquiétait maintenant que l'elfe ne le touche ?! Narcisse ne répondit pas, il le laissa s'approcher de la "créature", riant sous cape et allant accueillir les clients qui attendaient à l'entrée du magasin. Il eut beaucoup de mal à retrouver son sérieux...

Razboudine souhaitait la bonne journée à la mère sorcière et ses deux jumeaux intenanbles quand un gros garçon s'approcha. C'était le client dont s'était occupé son maître... Il lui avait fait une robe de sorcier pour le bal des plus clinquante. Elle se demandait parfois si le bon goût de son maître n'avait pas des ratés parfois....

Celui ci s'approcha d'elle et lui dit :

Citation :

"Allons y créature, fais ton travail."

Razboudine s'inclina très bas, reconnaissant là un enfant de famille respectable, puis lui dit très respectueusement :" Razboudine se fait un plaisir de servir le petit maître." et elle sauta sur le comptoir et commença à taper sur les touches de la grosse caisse enregistreuse. Mais elle vit bien, alors qu'elle n'avait pas finit, que le flammen restait les bras tendu, attendant qu'on prenne ses mesures.

Alors, l'elfe s'empressa de le rassurer :"L'honorable petit maître n'a point à attendre dans cette position. Razboudine ne prendra pas ses mesures. Le prix est le même quelques soit la taille de la tenue de soirée exécutée par mon maître..." dit elle avant de continuer de s'acharner sur lestouches très lourdes.

Enfin, un ticket fut edité qu'elle arracha afin de le tendre à Arnold :

Citation :

1xrobe de sorcier sur mesure...........25 Ma
____________________________________
Total...............................................25 Ma

Razboudine encaissa l'argent d'Arnold et le flammen exprima le souhait d'être livré rapidement. A cela elle s'inclina et répondit le plus sérieusement du monde :

"Mais certainement, petit maître... "

Puis elle accompagna l'enfant jusqu'à la porte et referma derrière lui.