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Julia Dres
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici - Page 2 EmptySam 21 Oct - 10:48

ET comment que je veut la suite ^^
Je suis intriguee par ce qui va se passer.... je me demandes ce qe il ya derriere la porte....
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Ethelreda Mordread
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici - Page 2 EmptySam 21 Oct - 16:12

Un Squelette dans le Placard


Chapitre deux : "La curiosité est un vilain défaut"

Une semaine passa ainsi, sans que rien ne se produise. Notre vigilance commença à s'apaiser. Nous rattrapions nos heures de sommeil perdues. Et même, les grandes retournèrent dans leur chambre. Nous avions bien pensé à parler du « monstre » à quelqu'un, mais le problême nous semblait incommunicable. A qui exposer notre angoisse ?
Une autre chose s'insinua dans nos esprits : La curiosité. Personnellement, elle me dévorait les flancs comme une maladie pernicieuse. Je ne cessais de me demander ce qu'il y avait derrière cette porte ! La maison fourmillait encore de divers outils, et lorsque mon regard se posa sur une vrille, une idée s'imposa dans ma tête. Je me vis faire un trou. Un simple trou dans cette porte si mystérieuse. Cela me travailla pendant des jours, et des nuits. Un matin, je me décidais à descendre.
Je débarrassais la porte condamnée de ses nombreuses planches, clouées dans la panique et la frénésie de notre peur, et cela me prit un certain temps. Les filles ce jour là étaient à l'école, Yuna à la crèche et Etienne à son travail. J'étais donc seule, et je me savais libre jusqu'au soir. Lorsque ce fut fait, je pénétrais dans l'étrange chambre à la tapisserie. Les araignées continuaient leur vie paisible dans leur étrange monument. Un moment, je les observais, cherchant à comprendre une telle construction. La toile était si épaisse qu'elle aurait put résister à de petits mamifères. Peut-être que ces bêtes mangeaient ces animaux, ou des oiseaux ? A ce moment là, je réalisais que de toute la maison, cette pièce était la seule dans laquelle je n'avais pas vu un seul rat. Bien que justement cette vermine proliférait partout ailleurs. Une telle prise aurait put nourrir toute la colonie !
Je laissais là les araignées, et commençais à descendre les marches, ma vrille à la main. J'avais bien pensé à utiliser une perceuse sans fil, mais j'avais peur de réveiller la bête. Et combien de temps encore la vieille porte en bois résisterait elle à l'assaut de la chose ?
Le silence régnait. J'arrivais dans la grotte où rien n'avait changé. La porte était fermée. Je m'attardais encore pour être sûre qu'aucun bruit suspect ne se faisait entendre. J'en profitais pour contempler le panorama qui d'ici était vraiment splendide. La grotte s'ouvrait dans la falaise en une fente horizontale que l'on ne discernait pas vu d'en bas, ni d'en haut. Elle possédait une corniche que les vents rendaient dangereuse et je ne m'y aventurais pas.
Enfin, après avoir pris une profonde inspiration, je m'approchais de la porte. J'y appliquais mon oreille mais n'entendis rien. J'hésitais encore. Mes mains s'étaient mises à trembler. Alors que je posais la pointe de la vrille dans une interstice naturelle du bois afin qu'elle ne dérape pas, je remarquais une gravure, un signe étrange qui ne signifiait rien pour moi : « < ». J'appuyais la pointe et commençais à tourner. Doucement et le plus fortement dont j'étais capable afin de ne faire aucun bruit, et que mes efforts soient porteurs. Pendant une bonne heure, je crois bien, je tournais ainsi, jusqu'à ce que mes mains soient en sang, à cause des ampoules que je me faisais, et qui éclataient les unes après les autres. Lorsque je ne pu plus supporter la douleur, j'arrétais et retirais la pointe. Mon trou atteignait les deux centimêtres sans que mon outil n'ait ressenti la moindre faiblesse annonçant l'autre coté. Le bois était d'une dureté incroyable, et l'épaisseur de cette porte dépassait de beaucoup la moyenne d'une porte normale, même de l'époque.
J'étais couverte de sueur. Je décidais de revenir une autre fois, continuer à percer mon trou. Bien décidée à savoir ce qu'il y avait de l'autre coté. C'est à cet instant là que j'entendis le bruit. Je croyais, naïve, que la chose dormait encore. Que j'avais été assez discrète. En fait, elle était juste de l'autre coté, emmettant une plainte douce, à peine audible. Mon corps entier s'immobilisa, ma transpiration devint glacée, mon souffle court. Cette plainte, m'invitant à ouvrir, tentatrice était d'une tonalité indescriptible. Triste et odieuse à la fois, abominable. Je reculais, m'entravais, faisais demi-tour et courru de toute la puissance de mes jambes le long de l'escalier. Ce n'était pas une bonne idée, j'en étais maintenant convaincue ! Et si la chose arrivait à s'échapper par le trou pratiqué ? J'arrivais dans la chambre et me jetais presque dans la construction arachnide, l'évitant de si peu qu'elle tangua sous le souffle, réveillant la colonie qui s'éparpilla sur sa toile. Agrippée au lit qui m'avait permis de ne pas y plonger, je me disais à présent que ce piège était bien situé, pour recueillir les êtres paniqués qui s'échappaient de l'escalier. J'en éprouvais une telle révulsion que je commençais à me demander si la toile n'était pas finalement, plus dangereuse que la créature du sous-sol.
Je pris le reste de l'après-midi, obsédée par notre sécurité, pour condamner à nouveau de mon mieux la porte qui nous séparait de cet endroit infernal. J'en oubliais de manger, et je restais prostrée sur un fauteuil rapé jusqu'à ce qu'Etienne et les enfants reviennent. Je remplissais mes corvées, lavais les filles, les faisais dîner, et enfin les couchais. Alors j'éclatais en sanglots dans les bras de mon mari, lui racontant mon aventure de la journée qui bizarrement me semblait dater de plusieurs années en arrière. Bien sûr il me désapprouva. Pour lui je n'aurais pas dût aller fouiner là-bas, mais il ne me repprocha rien, il ne fit que me montrer par une grimace expressive son mécontentement. Après m'avoir longuement écouté, il évoqua le fait qu'une telle horreur n'avait put rester ignorée. Il devait donc y avoir quelqu'un ou quelque chose qui pourrait nous en apprendre plus. Pour lui, des indices devaient se cacher dans la maison, cette maison que nous connaissions si mal. « Par exemple, me dit il, comment monte t-on au premier étage ? As tu trouvé ou vu les restes d'un escaliers ? »
Effectivement. Bien que nous ayons à présent inspecté tout le rez de chaussée, aucun accès au premier étage n'avait été recensé.

A suivre...


Dernière édition par le Lun 23 Oct - 11:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici - Page 2 EmptyDim 22 Oct - 15:43

Un Squelette dans le placard



Chapitre 3 : « Le courage n'atteint pas le nombre des années »

Cette nuit là, alors que toute la maisonnée dormait paisiblement, je fus réveillée par les cris de la petite Yuna. Je me levais d'un bond, et m'approchais de son petit lit, au pied du notre. Elle dormait paisiblement. Elle avait crié dans son sommeil. Je l'observais un long moment dans les rayons de la lune qui passaient par notre fenêtre ouverte. Immobile, les joues rondes et fraîches, sa petite bouche si délicatement déssinée, son tout petit nez retroussé, sa peau lisse et blanche, son petit torse qui se soulevait paisiblement et retombait de même, sous le rythme de sa respiration, elle ressemblait à un ange et j'eus beaucoup de mal à détacher mon regard pour retourner me coucher. Alors que j'y parvenais enfin, mes yeux s'accrochèrent à une toute petite tâche noire qui s'échappait de son lit. En m'approchant, je découvrais une araignée que je faisais voler par une pitchenette bien ajustée.
Je retournais enfin dans mon lit, et me rendormais. Le reste de la nuit s'écoula d'un trait jusqu'au matin. Dès lors, Etienne et moi mettions un plan au point. Babeth, la cousine de ma grand-mère maternelle, qui m'avait légué cette maison pour des raisons assez obscures finalement, était morte vieille fille sans descendance. Elle, devait connaître le secret de cette maison. Mais, comme je viens de le dire, elle était décédée. Cependant, une amie lui était connue et sa soeur Ruth vivait encore. Peut-être que l'une de ces deux femmes pourrait nous donner une idée de la marche à suivre avec ce mystère.
Ensuite, il était devenu évident que nous devions explorer le premier étage ! Etienne décida de commencer par chercher des plans de la maison à la bibliothèque d'Angoulème. Peut-être que la vieille demeure y était répertoriée. Comme il avait son travail à faire en plus et qu'Angoulême était quand même à une bonne heure d'ici, pour gagner du temps, il décida de prendre une chambre à l'hôtel le temps d'accomplir ses recherches. Moi, de mon coté, je devais essayer de découvrir ce qu'il avait bien put advenir aux deux femmes susceptibles de lever le voile. Il partit donc ce matin là pour quelques jours. Les filles allaient à l'école et Yuna à la crèche, me laissant à nouveau toute liberté pour faire ma propre investigation. Nous avions installé internet quelques semaines auparavant. Je ne me sentais pas encore à l'aise avec cet outil tout nouveau, mais il me fut d'une grande utilité pour les retrouver. Ruth vivait toujours. Après un ou deux coup de téléphone, je découvrais qu'elle avait été placée en maison de retraite à Créon, une petite ville de Gironde. Quant à Elvire, l'amie de Babeth, elle vivait à Angoulème même, dans un petit appartement au rez de chaussée, amménagé par ses enfants dans un soucis de practicité. En effet, la vieille dame était en fauteuil roulant. L'une et l'autre avait respectivement 93 et 89 ans, je bénissais cette époque qui prolongeait nos vie à ce point et priais pour qu'elles aient encore toute leur tête !
Cela me prit toute la journée et, après avoir été chercher les petites dans leur écoles ou leur crêche, après les avoir couché et moi-même, assez tardivement ce soir là, avoir rejoint mon propre lit froid de l'absence d'Etienne, je m'endormais. Je fut réveillée au milieu de la nuit. Pourtant aucun bruit ne m'avait tiré de mon sommeil. Mais une sensation plutôt inquiétante m'oppressait. J'écoutais un moment. Une chouette dans la nuit faisait retentir son cri lugubre mais à part ça le silence. Pourtant je gardais les yeux ouverts. Je decidais de me lever et faisais un tour dans la chambre des filles. Elles dormaient paisiblement. Je retournais me coucher. Et c'est là que je compris à quel point ce silence était inquiétant. J'étais habituée à dormir, bercée par la respiration de mon mari, qui bien sûr n'était pas là, et celle de Yuna qu'à cet instant je n'entendais pas. Je cessais de respirer. Je sentis mon sang ne faire qu'un tour. Je m'approchais de son lit. Vide ! J'en restais incrédule. Elle ne pouvait en sortir. Les paroies étaient trop hautes pour elle. Et elle n'était plus là !
Ma respiration s'accéléra. Peu à peu je cédais à la panique. Et Etienne qui n'était pas là. Entre les barreaux, une fine toile pendait. Je compris instantannément où la petite était. Je m'élançais vers la porte condamnée. Elle n'avait pas bougé. Ce n'était pas possible ! Mais Yuna n'était plus là ! Je sortis de la maison, pieds nus, j'ecaladais la fenêtre de la chambre aux araignées et pénétrais à l'interieur. La toile était toujours là, mais d'araignée il n'y en avait plus une seule. Je regardais la tapisserie, gémissante. Au pied de celle ci, Lou, le chien-doudou de ma fille avait été abandonné. Je ne savais plus quoi faire ! M'aventurer dans l'escalier, en pleine nuit, sans y voir goutte était de la folie, mais laisser ma fille une minute de plus seule avec ces bêtes m'était insupportable !
Je fis cependant demi-tour, au prix d'un déchirement incroyable, et retournais dans la cuisine. Je me munis d'une lampe torche dont je vérifiais les piles, d'une bombe insecticide, et tant pis pour mes superstitions stupides, et d'un fusil de chasse que je chargeais, bien que ma connaissance en arme à feu soit du niveau d'une novice. Ainsi équipée, je repartais sauver ma fille. Mais pourquoi ? Pourquoi n'avions nous pas détruit ces bestioles ! Ces sales bestioles ! En descendant par l'escalier, je me demandais pourquoi elles avaient prit Yuna? Elle était trop grosse pour elles !? Et pourquoi l'avaient elles emmenée vers la grotte ? Une pensée abominable naquit dans mon esprit : Et si elles nourrissaient la bête ? Je me disais que peut-être cette mystérieuse créature faisait partie de leur famille, comme une reine des araignées... J'en frémissais d'horreur et accélérais le pas. Qu'avaient elles fait à ma fille pendant tout ce temps où je m'équipais ? Peut-être était il trop tard ?!
Lorsqu'enfin les lueurs de la lune se firent voir, timides, à l'extrémité de l'escalier, je me mis à courrir. Alors, trois énormes araignées me tombèrent dessus, et je sentis une violente brûlure se répendre dans mon corps. Ma vision se voila et je sombrais dans l'inconscience. Ce qui se passa ensuite, je n'en ai aucune idée. Au petit matin seulement je reprenais mes esprits. Yuna était là, à coté de moi. Elle était couverte de petites griffures et quelque chose dans son regard m'effraya. Elle était trop petite pour parler. Elle carressait mes cheveux et m'appelait de temps en temps « Maman... maman... » Nous étions par terre, encerclées par les araignées. Une quantité telle que je sentis la panique remonter en moi. Mais dés que l'une d'elles s'approchait, Yuna criait, frappait et les faisait reculer. Je n'en croyais pas mes yeux. Les araignées la craignait vraiment.
Nous arrivâmes à nous frayer un passage jusqu'à l'escalier et à le remonter. Mon corps avait la nausée et un violent mal au crâne tambourinnait dans ma tête. Yuna était épuisée. Arrivée en haut elle s'effondra dans mes bras. C'est à ce moment que je vis la marque sur sa hanche. La même que sur la porte. Une cicatrice grossière qui semblait dater d'une année au moins, alors que la veille, j'en étais sûre, elle n'y était pas. « < ».
Je pris quelques sacs et y enfournais toutes les affaires qui me tombèrent sous la main, quelques provisions et je balançais tout ça dans la voiture, puis je levais mes filles que je fis monter à leur tour dans l'auto. Chiara me regarda faire un moment en silence puis attendit sagement la suite des évènements, tandis que Myrtille ne cessait de me poser des questions auquelles je répondais vaguement, et impatiemment. Elles prirent leur petit-déjeuner dans la voiture tandis que Yuna dormait dans son siège-auto et que je prenais la route d'Angoulème..


A suivre...
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MessageSujet: Re: « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici   « production ELEMENTIENNE » vos écrits ici - Page 2 EmptyMar 24 Oct - 11:15

Un Squelette dans le placard - suite et fin.



Chapitre 4 : « Il n'y a pas de fumée sans feu »

L'heure était si matinale que je décidais de passer en premier par l'hôtel dans lequel Etienne avait prit une chambre. Nous le trouvâmes encore endormis. Nous fîmes monter un deuxième petit-déjeuner pour toute la famille. Yuna dormait toujours. Chiara, tranquillement alla la rejoindre dans le grand lit de son père et se rendormis à son tour. Je la regardais faire, intriguée. Chiara avait toujours été une petite fille anxieuse qui n'aimait pas trop le changement. Elle tenait ça de ma mère très certainement. Pourtant, aujourd'hui où tout allait différemment, elle n'en éprouvait aucune angoisse... Ses yeux gris se fermèrent presque aussitôt, et sa respiration régulière m'indiqua qu'elle dormait déjà...
Maintenant que j'y songeais, je la trouvais étrange elle aussi. Rien de bien tangible dans son comportement, si ce n'est un plus grand calme. Elle n'avait pas commis une seule bétise volontaire depuis plusieurs jours, elle si bavarde avait compté ses mots... Rien de bien étonnant finalement quand on connait la situation dans laquelle elle a vécu ces derniers temps...
J'en profitais pour faire le point sur Myrtille. De mes trois filles, elle était la plus secrète. Et des trois, elle gardait un comportement le moins en désaccord avec ce qu'elle nous montrait ordinairement. Mais avec elle comment savoir ? Elle prenait très au sérieux sa position d'ainée. De plus, les quatre ans qui la séparaient de Chiara, accentuaient son impression de faire partie des grandes personnes. Elle s'occupait souvent de ses petites soeurs avec une douceur et une patience que j'étais loin de ressentir. Une vraie petite maman. Ce matin là, elle resta avec nous à la table du petit déjeuner pendant que Yuna et Chiara dormaient.
Etienne exposait ses découvertes. Il n'avait pas chaumé. D'abord, il avait trouvé les plans originaux de la maison. Elle avait été construite en 1610, au temps des mousquetaires du roi. L'aîle éffondrée était plus récente : 1745. Et à la surprise générale, un grand escalier central prenait racine au centre du hall d'entrée, qui nous servait aujourd'hui de cuisine et de salle de bain. Pourtant, nul escalier n'était présent dans la pièce, nul trou ne perçait le plafond, ni même la trace qu'il fut rebouché.
Une autre découverte, faites par hasard, pourrait nous donner un semblant d'explication sur ce qui se cachait dans la grotte, bien qu'elle soit assez vague, et non prouvée : Mon mari était tombé sur une légende celtique qui se serait déroulée dans la même région. Celle ci racontait qu'au temps des druides, alors que l'invasion romaine menaçait de tout détruire de leur culte, ces prêtres-sorciers auraient invoqué un Dieu-démon du nom de Ruatham-Michmar, appelé aussi, le « Pourvoyeur de dons ». Ils l'auraient piégé et enfermé par des sortilèges puissants. Mais hélas n'obtinrent rien de lui. Ensuite, la légende raconte qu'ils lui auraient livré une jeune vierge du nom d'Edread. Mais au lieu de s'apaiser, il se vengea en accordant à la jeune femme quatre puissants dons, dont elle usa contre les druides.
Je narrais à mon tour mes découvertes, et nous décidâmes que j'irais voir cette Elvire dans le matin même. Et, si cela ne suffisait pas, je devais organiser un départ pour toute la famille vers la maison de retraite de Ruth. Etienne et moi étions d'accord sur le fait qu'aucun d'entre nous ne devait retourner « là-bas » sans connaître le fin mot de l'histoire.
Après m'être reposée une heure, Myrtille endormie contre moi, alors qu'Etienne était parti travaillé, je téléphonais à l'amie de Babeth. Elle fut enchantée de me parler. Sa voix était pointue comme celle d'une dame de bonne famille à l'ancienne mode, mais très dynamique pour son âge. Elle me fit l'effet d'une charmante vieille dame. Elle insista pour que j'emmène les filles. Nous nous présentâmes chez elle en fin de matinée comme elle me l'avait demandé. Son appartement, un ancien logement de concièrge, était meublé avec goût. Installée dans son fauteuil, elle me fit servir le thé et offrir des gâteaux aux filles.
Nous bavardions de chose et d'autres, quand le sujet de Babeth fut évoqué.
« - C'est vous qui avez hérité de cette affreuse demeure, me dit elle. Ce fut un immense soulagement de savoir qu'elle ne me l'avait pas réservée. J'ignorais qu'elle et vous étiez liée.
- Nous ne l'étions pas, répondis je.
- Tiens ? C'est étrange.
- Pourquoi ?
- Et bien... Elle y tenait beaucoup. Ce fut un vrai drame lorsqu'elle dut l'abandonner faute de pouvoir l'entretenir. Je pensais qu'elle voudrait la léguer à quelqu'un qui... enfin, vous voyez... C'est d'ailleurs pourquoi j'ai eu très peur d'en être l'héritière.
- Pourquoi n'en vouliez vous pas ?
- Je n'y suis pas allée souvent, elle me faisait un peu peur... Babeth n'a pas cherché non plus à ce que j'y vienne. Elle faisait toujours l'effort de faire le déplacement. Et je la comprends. Invitez quelqu'un dans un tel taudis... » Elle se tut un instant. « Saviez vous qu'elle et sa soeur y ont passé leur enfance ? »
Je laissais la vieille dame en paix après avoir promis de repasser avec mes charmantes filles. Et c'est vrai que je pouvais être fière d'elles. Yuna, trop fatiguée pour bouger, avait passé son temps à crayonner sur une vieille enveloppe, tandis que Chiara avait passé son temps à nous observer et nous écouter attentivement. Myrtille, elle, m'avait aidé à servir le thé et s'était perdue ensuite dans la contemplation d'une sculpture africaine.
Après avoir mangé avec Etienne, je faisais les boutiques pour compléter nos affaires et j'en profitais pour faire deux ou trois achats que je ne pouvais faire qu'en ville. Je réservais une chambre au seul hôtel de Créon, et lorsqu'Etienne sortit de son travail, nous partîmes là-bas. Nous y arrivâmes vers 22 h. Après avoir mangé dans un silence qui exprimait toute la fatigue des membres de notre famille, nous nous tassâmes sur les deux lits et la banquette de la chambre et le sommeil nous prit d'un coup.
Le lendemain, j'appelais la maison de retraite et me renseignais sur les heures de visites. Je demandais à ce que Ruth soit prévenue de notre venue. Nous la trouvâmes dans le jardin. Elle lisait un livre sous les branches d'un saule-pleureur, les jambes coincées dans une couverture aux motifs écossais.
« - Bonjour, s'écria t-elle enthousiaste. Quelle joie, mon enfant ! Quelle joie ! » Je l'embrassais, bien que je ne la connaisse pas plus que ça, et lui présentais Etienne et les filles. Elle les regarda intensément, satisfaite, sembla t-il. Alors que le silence s'imposait, sans transition, elle dit :
« - Vous venez à cause de la maison, n'est ce pas ?
- Euh.. oui, bredouillais je
- Evidemment. » Elle se tut. Je crus qu'elle attendais mes questions, et ne sus pas par quoi commencer. Etienne me vint en aide.
« - Si vous y avez vécu, commença t-il, vous devez savoir comment monter au premier étage ?
- Evidemment. Dit elle comme offusquée d'une telle évidence. Par l'escalier, voyons !
- Justement, continua t-il sans se démonter, où est il cet escalier ?
- Dans le hall d'entrée.
- Mais... il n'y a rien, dans le hall. » Devant l'air ennuyé qu'avait prit Etienne, Ruth éclata de rire. Elle nous regarda en souriant, mystérieuse, malicieuse. Nous attendions patiemment. Les filles en avaient profité pour prendre le large et défouler leurs petites jambes. Le soleil jouait dans leur chevelure brune. Sans prévenir, la vieille dame rompit une nouvelle fois le silence.
« - Allons, allons, ne prenez pas cet air là. L'escalier n'est qu'un détail, mais si je vous dis son secret en premier, ça risque de devenir compliqué. Que savez vous de la maison ? »
Etienne lui fit un compte rendu de ses découvertes aux archives d'Angoulème. Il lui raconta aussi la légende du « Pourvoyeur de dons », puis il hésita. Alors lentement je prenais la suite et lui contais tout ce qui s'était passé depuis que nous l'avions acquise. Elle acquiessait régulièrement. Lorsque j'eus finit, elle soupira. Ce qu'elle avait à nous apprendre n'était pas le plus facile à expliquer. C'est pourquoi elle reprit depuis le temps des druides :
« - Edread était une femme hors du commun. Elle réussit à séduire le pourvoyeur de dons qui lui offrit les quatre dons que sa lignée se passa de générations en générations. En fait, Ruatham-Michmar ne lui en avait fait don que pour l'aider à s'échapper. Mais Edread ne le libéra pas, et les dons restèrent siens. Elle était enceinte du dieu-démon, et lui croyait en son amour. L'alliance de son sang humain et de celui du dieu-démon lui permirent de passer les dons à sa fille. Mais les dons sont indivisibles. Ils sont quatre et ne peuvent donc affecter que quatre personnes de la même lignée à la fois. Sur le lieu de la prison de Ruatham-Michmar fut construit un temple consacrait à le tenir prisonnier, ensuite fut construite la maison des descendantes d'Edread, car curieusement, le métissage eut cette particularité : Les descendantes d'Edread ne purent concevoir que des femmes.
- Notre famille ? La coupais je horrifiée.
- Oui... Notre famille. Encore il y a deux ans, Babeth et moi étions les détentrices de ces pouvoirs. Mais ni moi, ni Babeth eurent d'enfant. Il fallut trouver dans notre famille, la ou les femmes susceptibles de devenir les receptacles de ces pouvoirs. Ainsi, Babeth, qui possédait celui du destin, découvrit dans la petite Yuna les qualités nécéssaires pour prendre le plus puissant d'entre eux. Et à ce que j'ai vu, elle l'a déjà essayé. Il s'agit de la maîtrise du destin. La rune « < » doit se trouver sur son corps. » Elle la mima dans l'air et j'acquiessais. « Elle symbolise trois mots : Voir, Savoir, Comprendre. Ce pouvoir permet plus que ça, mais s'en servir pour modifier le destin est très périlleux. Il faut une volonté de fer pour ne pas y succomber... trop souvent... Oh ne t'inquiète pas, me dit elle en voyant mes yeux s'agrandir de peur. Yuna est trop jeune pour réussir un tel exploit. Mais elle contrôle déjà les messagers ou plutôt les messagères du destin : Les araignées. Celles ci savent tout, et leur fils sont magiques. C'est pourquoi il ne faut pas les tuer. Elle peuvent réparer un fil endommagé, mais si elle meurent, aucune autre ne pourra le faire. Yuna a dut jouer avec elles, mais sa maîtrise laisse encore à désirer. Elles se sont retournées contre elle ! » Je restais bouche bée. Ruth nous laissa le temps de digérer cette première nouvelle fracassante. Puis elle reprit : « Ensuite, le pouvoir de l'illusion, celui qui permet de faire voir ce que l'on veut à qui l'on veut, a été lui aussi donné à la mort de Babeth à l'une de tes filles. Elle pourra changer d'apparence, faire apparaître des choses plus ou moins tangible selon son degrès de maîtrise, transformer les autres ou les choses... Un pouvoir amusant... Je crois que Myrtille en est le réceptacle, car ta fille Chiara qui fait semblant de jouer pour mieux nous observer... » Au moment où nous tournions la tête vers elle, elle jouait paisiblement, à cent lieux sembla t-il de nous espionner, « elle doit posséder la maîtrise de l'âme qui lui donne le pouvoir pour l'instant de lire les pensées superficielles, mais qui un jour lui permettra d'entrer en contact avec les morts, avec les animaux intelligents et même à tenir une vraie conversation par la voie de l'esprit avec n'importe qui. Ce pouvoir a un coté obscur aussi, il faudra qu'elle fasse attention de ne pas manipuler les gens trop souvent... »
« Et enfin, il y a le mien que tu recevras à ma mort. Il s'agit du contrôle du feu. Le feu est partout. Tu pourras le créer, le maîtriser, l'éteindre, mais tu pourra aussi t'en servir sur toi et ne plus craindre ni le froid intense, ni la chaleur du brasier. Tu pourras enfin soigner les gens en répandant et en harmonisant en eux le feu de leur corps. Mais pour cela, dit elle dans un clin d'oeil, il faudra attendre... »
« En attendant, reprit elle, vous voilà toutes quatre les gardienne du Ruatham-Michmar. Il ne doit jamais sortir de sa prison, ou sa première action sera de détruire celles qui possèdent ses dons, ensuite, il effacera de la surface de la Terre toute la lignée. Lorsque tes filles seront grandes, Yuna devra rester dans cette maison, elle en est la gardienne principale comme toutes celles qui ont possédé son pouvoir avant elle. »
Ruth souffla un peu, puis, tournant la tête vers Etienne qui n'en croyait pas ses oreilles, elle dit dans un sourire malicieux:
" - Quant à l'escalier... Prononcez la formule suivante : "Que ce qui est caché se montre à nos yeux." et il réapparaitra. Au premier étage vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour remplir votre charge, dont un livre des ombres qui répondra à toutes vos questions. Ah ! Et n'oubliez pas de "ranger" l'escalier quand vous partez ! "Que ce qui est visible se détourne de nos yeux" est la formule pour le refaire disparaître... "

Fin


Alors ? ça vous a plu ?
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Le petit précis de duel magique


L'histoire du duel

Au commencement, les sorciers s'affrontaient dans l'anarchie la plus totale. La loi du plus fort régnait alors dans toutes sa gloire. Les bandes se formaient autour des plus puissants, et imposaient leur loi à tous les autres.

Jusqu'au jour où un sorcier vint à réfuter sa défaite. Albin Prétorius déclara qu'il n'était pas prouvé que le Sieur Reverdy fut plus puissant que lui, pusque c'était ses hommes qui l'avait rossé ! Le Sieur Reverdy, alors chef incontesté d'une partie du pays des Francs en fut tellement vexé, qu'il défiat Albin à un contre un.

(Le défi est la première étape du duel.)

(L'offensé est celui qui lance le défi, l'autre étant appelé adversaire)


Il se trouve que l'offensé perdit et que Prétorius prit sa place. Mais avec son règne s'établit la première règle du duel magique, qui donna naissance à la mode du duel dans le reste du monde sorcier.

(Le duel ne se pratique qu'à un contre un, bien qu'il existe une variante dite « française »
du duel à deux contre deux.)



Le duel magique eut une telle popularité que trois siècles après son invention toute la fleur des sorciers s'y adonnait joyeusement. On se défiait pour le plaisir, des broutilles, une parole déplacée, une femme... Car le duel était alors complètement masculin, du moins jusqu'à l'apogée de cette mode. Car alors les femmes s'y adonnèrent aussi, bien que peu nombreuses, elles étaient l'avant garde d'une discipline mixte future. Citons seulement la grande Drusilla Moore, ou encore Charline Hautecaste, pour ne citer que les plus connues.

Cependant, une telle liberté était extrèmement néfaste à une jeunesse si fougueuse. Les morts ne se comptaient plus. Ainsi le Généralissime Likiana mourut il pour une goutte de Bieraubeurre tombée sur sa robe, ou encore Nestor Mordread reçut il un coup fatal pour un peu de bruit sous sa fenêtre. Que d'hommes tombés pour ces pacotilles !

De plus, l'époque était trouble. Des mages noirs étendaient leur égémonie sur presque la totalité du monde sorcier. On se battait déjà beaucoup et les morts étaient déjà nombreux. Le gouvernement de l'époque, présidé par sa Seigneurie Antoine Célébrian, dut palier au problème en interdisant systématiquement le duel. Hélas, il lui était très difficile de contenir tous ces joyeux drilles prèts à se chercher querelle pour oublier sûrement les dangers déjà nombreux de l'époque. Une façon de contrôler un tant soit peu son destin devant tant d'incertitudes assurément.

C'est une anglaise, Mérédith Wiccabook qui souffla la solution à son amant de l'époque qui n'était autre que sa seigneurie Célébrian: Faire de cette pratique une véritable discipline avec ses règles, ses entrainements, ses maîtres et ses élèves. De plus, l'initiative n'était pas sans intérêt pour l'état ! En effet, elle préservait sa jeunesse tout en la formant le mieux possible, tel un bataillon d'élite qui pourrait ensuite faire face aux mages noirs.

De plus, l'académie leur permit de repérer et surveiller des mages noirs, adeptes eux aussi de cette technique de combat.

L'académie de Bohnodar, située en Allemagne fit des merveilles. Sa grande maîtresse, Annegret Von Bretzel en rédigea les règles encore respectées de nos jours :

Un duel commence par un défi

Un duel se pratique à un contre un

Saluer et respecter ton adversaire tu devras.

On ne frappe pas son adversaire dans le dos ni désarmé ou au sol


(Par au sol, on veut bien sur comprendre qui ne peut se défendre, inconscient... )

Des niveaux ont été établit mesuré aux nombres d'années d'étude et à celui des duels gagnés. Ainsi la dernière règle et la compétition entre les duelistes virent le jour :

L'offensé ne pourra lancé de défi qu'aux adversaires de plus ou moins un niveau du sien.


Les duelistes se révélèrent d'une très grande utilité dans la lutte contre les mages noirs. Mais hélas, leurs règles se trouvaient souvent dans leur route et constituaient une faiblesse vite exploitée par la partie adverse. Ils sont cependant les précurseurs des aurors, plus libres de leurs actions et qui comptent dans leur rangs, aujourd'hui encore, de nombreux duelistes, mais possédant de plus amples connaissances, utiles dans leur quète.

Ainsi, la discipline militaire céda t-elle la place à un sport apprécié et à de nombreuses autres académies de par le monde. Cependant le grand championnat mondial se tient chaque année à Bohnodar, réputée pour son prestige passé et la qualité de son enseignement.


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Violette Pierafout
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Les niveaux

- Les bourgeons (débutants)
- Les pousses(Jeune disciples ayant gagné dix combats au moins)
- Les branchettes(Disciples ayant trente combats à leur actif)
- Les branches(Disciples ayant 50 combats à leur actif, niveau général pour un sorcier ayant terminé son apprentissage scolaire)
- Les baguettes(Adeptes de la discipline, niveau des étudiants en académie)
- de bois (+ de 50 combats à leur actif)
- de fer(+ de 60 combats à leur actif)
- de cuivre(+ de 70 combats à leur actif)
- 'argent(championnat gagné une fois)
- d'or(championnat gagné trois fois)
- de mithril(championnat gagné cinq fois)
- de lumière(champion incontesté)


Ce dernier niveau a été inventé pour un champion du monde qui mourut toujours tenant du titre après avoir remporté dix huit fois le titre. Il fut évincé cependant par un autre grand nom du duel magique qui lui l'avait eu vingt trois fois à son tour. Ces deux grands noms sont Barnabé Flittwick et Aurora Walker. Bien sûr, le championnat n'est ouvert qu'aux branches et aux baguettes. Les autres ne peuvent se contenter que de tournois interécoles ou même interne à leur propre école.

Le championnat lui, offre quatre compétitions différentes :

- Le Tournoi du Printemps ouvert aux branches et aux baguettes de bois.
- Le tournoi d'Eté ouvert aux baguettes de bois et aux baguettes de fer
- Celui d'Automne, ouvert aux baguettes de fer et aux baguettes de cuivre
- Et enfin celui d'Hiver qui accueille les baguettes de cuivre, d'argent, d'or,
de mithril et de lumière.

Chacun est libre de participer ou non, à ceux proposés pour son niveau. Mais un seul offre le titre de champion : Celui d'hiver.

Quelque soit le tournoi, un combat perdu provoque l'élimination, sauf en cas de contestation et alors, le duel est recommencé.

Les attaques, les défenses et les parades.

Tous les sorts peuvent être utiles en duel. En fait, plus ils sont inattendus, plus ils peuvent être décisifs. Ainsi, un sort de « récurvit » lancé sur le plancher sous les pieds de l'adversaire peut le faire glisser et lui faire perdre l'équilibre, ce qui donnera un avantage décisif à l'autre dueliste. Aucun sort n'est donc à mépriser.

On divise les sorts utilisés en duel en quatre parties : Les sorts d'attaques directes, les sorts de parades, les sorts de défenses et les sorts incongrus.

Les sorts d'attaques :

Ils en existent trois sortes : Les sorts interdits tel que « Doloris », interdits en duel aussi, les sorts élémentaires tels que « Flammam Edere », qui transforme l'autre en torche humaine, sont interdits (Les dangereux)aussi en duel jusqu'au niveau des baguettes, et les sorts d'attaques commun tels que « Stupéfix ».

Les sorts de parades :

A différencier des sorts de défenses qui se jettent sur soi-même, ils visent à destabiliser l'adversaire, l'handicaper : Les exemples les plus connus sont « Expelliarmus », « Accio baguette » ou « Extincto ». Ces sorts ne sont pas offensifs mais visent bien à empécher l'autre de jeter un sort.

Les sorts de défenses :

Ils sont à jeter à soi-même. En général, ils sont inutilisés jusqu'au niveau des baguettes, mais aucune interdiction empèche leur utilisation avant ce niveau. « Amplificatum » permet de devenir plus grand, et donc d'être moins affecté par les sorts, « Impervius » permet d'être insensible aux sort élémentaire liés à l'eau, « Waddiwasi » a un effet boomerang mais empèche de se lancer d'autre sort à soi même. On compte les sorts de réparations et de soins dans cette catégorie.

Les sorts incongrus :

L'exemple de « Récurvit » cité plus haut fait partie de cette catégorie. Il faut une grande imagination pour se servir de sorts normalement pas fait pour les duels, en sorts d'attaques imprévus. Certains sont devenus si populaires, qu'ils ont changé de classification. Ainsi, le sort « oubliette » est devenu un sort de parade incontournable (Fait oublier le sort que l'adversaire voulait jeter.), certains ont subit des améliorations, tels que « Orchideus » devenu « orchideus Fascinare » qui ne se contente plus de jeter des fleurs simples à l'adversaire, mais des fleurs ensorcelleuses. D'autres ont été détournés, tel que « Finite incantatem » à l'origine à se jeter soi même pour annuler les effets de sorts de premier niveau, jeté sur l'autre pour annuler les effets de ses sorts de défenses.
Ils sont très vite devenus la « botte secrète » des duelistes, chacun ayant trouvé un sort inattendus à employer en dernier recours. S'ils sont trop souvent utilisés, ils perdent de leur incongruté et deviennent trop courrant pour être inattendus. Ils perdent leur effet de surprise.

Les sorts informulés :

Les branches sont capables de les utiliser, mais avant ce niveau là, les disciples n'ont pas acquis la concentration nécéssaire. Au delà de ce niveau, ils sont systématiques. Ils permettent deux choses : Une formulation rapide du sort quelque soit la longueur de l'incantation, et une surprise totale de l'attaque employée.

(Remerciement spécial pour Mlle Ephéméria Jernemord qui a sut me montrer les zones d'ombre de ce livre sans prétention)


Violette Pierafout
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