[BF] Endymion, Kalae, Olin, Linwen et Dagha à la rescousse!!

On pouvait voir derrière le gobelin qui s'interressait au disque de plomb, une silhouette de petite taille, avec des couettes, se tenant blottie contre un arbre.

(on finit ce soir?? chiche)

Elisabeth sentit monter en elle un nouveau courage, face à sa décision. Elle défendait son école...et la forêt magnifique qui l'entourait. Elle ne pouvait baisser les bras, et elle devait arrêter de se poser des questions.

Un battement d'ailes.

*Linwen!*

Elle fut soulagée de n'être plus seule pour cette tâche. Mais alors qu'elle s'apprêtait à descendre vers la créature, une vision horrible l'arrêta.

Sur le dos de la chimère, à l'endroit même où elle cherchait à se poser, il y avait, étalé, le corps de son père. C'était plus que réel. Il était là, livide, les yeux révulsés, et le visage crispé dans une expression de peur et de tristesse.

Elle sentit qu'elle n'était pas loin de défaillir avec cette vision.
Elle n'avait pas vu la dépouille de son père quand elle avait apprit sa mort. Sa mère, oui. C'est sans doute pour celà qu'aujourd'hui, elle était si...perdue.

Elisabeth battit des ailes cherchant comment s'échapper de cette horreur suffoquante. Elle était perdue, et bientôt, elle serait sans doute partie sans faire attention à elle, au péril de sa vie faible de papillon.
Seulement, un cri retentit, et avec lui le corps de son père sembla disparaître.
Elisabeth, avec une prise de conscience brutale réalisa que tout ceci n'était que visions et découragement.
La chimère, c'était elle, s'était retournée à la recherche de la frêle colombe. Elle avait une flèche plantée dans le cou.
Alors elle cracha une grande gerbe de feu, qui avait une teinte rougeâtre, comme si la bête crachait du sang brûlant.
Elisabeth, mûe par une motivation désormais dans faille plongea vers la bête qui cherchait de ses yeux dans la mauvaise direction.

*du plom??*

Un cri l'avait submergée, il parlait de plomb. Si Elisabeth n'avait pas tout de suite comprit, c'est quand, une fois sur le dos de la bête, qu'elle se transforma, qu'elle réalisa.
Cependant, c'était trop tard. Elle était debout sur la bête hiddeuse, et il fallait agir. La vision déroutante de la lave coulant à ses pieds la submergea de peur. Elle leva un pied, instinctivement, mais ce n'était encore qu'illusion, elle n'allait pas brûler, ou se désecher.
L'ancienne Aqua s'écroula sur la bête, enfonçant ses ongles de la main droite dans sa chair. De l'autre, elle pointait sa baguette sur le milieu du dos de la bête. Si cette créature crachait du feu, c'était sans doute à cet endroit, comme chez les dragons, que ce trouvait la cavité.

"Entrailles hideuses et brûlantes
Que votre flamme ardente
Laisse une place béante
A la force givrante"

La chimère se secoua soudainement, faisant glisser Elisabeth qui enfonça encore plus ses ongles dans la peau de la créature. Elle faillit tomber mais la force de sa mativation la fit se rétablir légèrement.
La chimère tournait sa tête énorme, crachant du feu vers l'intruse qui était sur son dos. Elle rua...Elisabeth glissa.

"Entrailles hideuses et brûlantes
Que votre flamme ardente
Laisse une place béante
A la force givrante"

La phrase était bonne, elle le savait, mais comment atteindre le foyer avec une épaisseur telle de peau.
Elisabeth poussa un cri. La chaleur de la flamme crachée vers elle la faisait suffoquer. Elle serait brûlée vive sous peu si elle ne trouvait pas une solution.
Alors, elle s'assit et attendit la flamme en se concentrant fortement.
La chimère sautait bondissait, et Elisabeth semblait vivre le pire des rodéos, malgré sa main toujours enfoncée dans la chair de la bête.

Alors, habituée à voir les dragons cracher le feu, elle entendit ce bruit caractéristique...

"Repetate incantatem!!!!!" cria-t-elle en tendant sa baguette vers la gueule de la chimère qui c'était de nouveau tournée vers elle.

Le sort atteind la flamme rougeâtre et celle-ci, alors, commença à se transformer. Comme une réaction en chaîne, la pointe de la flamme devint glace, et la transformation continua à se propager, jusqu'à atteindre l'intérieur de la bête.

le foyer n'était plus qu'une chose gelée. Sa plus puissante arme était refaite.

Elisabeth alors accablée d'un fatigue soudaine ne sentit pas la nouvelle ruade de la bête, qiu sans doute explosait de colère face à ce qu'il lui arrivait.
La directrice fut projetée dans les airs et elle se serait sans doute écrasée au sol si sa meilleure amie n'était pas intervenue.

Kaséïope attrapa les plis de la jupe de sa maîtresse dans ses serres aiguisées et s'éloigna vivement d'un battement d'aile, non sans cracher une flamme vive sur un bon nombre de gobelin.

*le plomb...*

Elisabeth sentit soudain le sol sous elle. Elle poussa un rugissement vers Kaséïope et fouilla sa poche à la recherche d'une potion.
Il fallait y retourner...lui faire avaler du plomb.. évidement, c'était la base de son cours sur les créatures magiques!
Simplement, il fallait en créer, pensait-elle, et elle se sentait trop faible pour le faire à l'instant. Elle tentait péniblement de trouver une potion pour reprendre des forces, tout en soufflant péniblement, luttant contre une envie de fermer les yeux et de se laisser aller...
L'avantage était que la chimère n'avait que ses visions et sa force physique pour se défendre maintenant. La ruse aurait raison d'elle, mais plus aucune flamme tueuse n'aurait raison des sorciers.

(chiche !)

Linoaë reprenait lentement ses esprit. Adossé à l’arbre, moitiée assise, moitiée debout, elle tentait comme el le pouvait de dissiper le brouillard qui c’était emparer de son esprit.

Elle voyait les choses comme au ralentit, comme à travers un sort d’entrave. Elle vit Baltus s’approcher, puis Lalwende lui hurler quelque chose, mais elle n’entendait que le bruit de la massive armée qui résonnait comme un lointain écho dans ses oreilles.
Elle vit la directrice apparaître soudainement sur le dos le la chimère, elle ferma les yeux pendant ce qui lui semblait être un instant mais quand elle les rouvrit, la directrice grognait plus loin.
Elle respira et le bol d’air qu’elle avala rapprocha la scène de son esprit. Elle entendit de nouveau les sons. Et se redressa.
Elle regarda la chimère et quand elle vu ce qu’avait fait la plus puissante sorcière elle fut prise d’un désespoir immense.
Son esprit affaiblit par les coup répétés et sa chute ne fut pas en mesure de réfléchir comme il l’aurait fallu seul ses connaissance lui apparurent.
Elle voyait la chimère comme à demi congelé qui semblait lutter contre la matière dure et glacée qui l’avait envahit.
Linoaë ne vit malheureusement pas ça comme l’affaiblissement de la créature (ce que les gobelins eux ressentaient) mais comme leur perte à tous.
Elle ne connaissait qu’une manière de tuer une chimère. Et Elisabeth venait de la détruire. Du moins, c'est la seule chose qui lui apparaisait mais là n'était pas la vérité. En réalité Elisabeth avait affaiblit considérablement la chimère réduisant ainsi son emprise sur les gobelins qui commencaient à paniquer, mais aussi la chance des proffeseurs de mourrir cramé.

Elle récita comme une prière ces quelques vers de L’Illiade :

« Et Iobatès donna à Bellérophon l'ordre de tuer la Chimère invincible.
Elle était de race, non point humaine mais divine : lion par devant, serpent par derrière, et chèvre au milieu, son souffle avait l'effroyable jaillissement d'une flamme flamboyante.
Il sut la tuer pourtant en s'assurant aux présages des dieux. »

Mais même L’Illiade ne dévoilait pas comment tuer la chimère mais Linoaë savait que Bellérophon sur le dos de Pégase avait sous les conseils d’Aténa fixé au bout de sa lance un gros bout de plomb. Plongé dans le souffle de Dragon de la chimère, le plomb avait fondu dans la gorge de l’hybride et détruit tout ces organes.

Quel feu désormais serait là pour vaincre le métal ?

Etait-ce la chimère qui obscurcissait ses pensées ou bien la fatigue ? Le fait est qu’elle fut incapable de voir d’autre solution à leur problème que celui donné par la mythologie.

Elle s’écroula sur le sol, haletante, après avoir fait tant d’efforts pour se relever. Elle n’aperçut même pas les premiers gobelins qui, sous l’affaiblissement de la chimère c’était libéré de son emprise et commençait à fuir dans les bois pour rejoindre le désert.

Elle saisit sa baguette et la pointa sur elle.

« Enervatorus... »

Dérivé d’Enervatum, ce sort dirigé contre elle lui fit ressentir une décharge électrique qui ranima la lumière dans son esprit.
Elle se releva, mécontente contre elle-même d’être ainsi affaiblit.

« ACCIO NIMBUS !! » hurla t’elle comme le remake qu’un vieux livre.
Aussitôt son balais arriva de toute la vitesse dont était capable un nimbus 2000.
Elle sauta dessus sans même qu’il s’arrête, fit demi tour et s’envola plus haut cette fois qu’elle ne l’avait fait.

« Accio disque !! » cria t’elle à son disque de plomb.

LE disque arriva brutalement entre son pouce et son index, elle le saisit et alla se poser près de la directrice.

« Le dragon !! Il faut utiliser le souffle du dragon !! » dit-elle presque avidement à Elisabeth tout en lui tendant rudement le disque pour qu’elle le prenne.

La décharge électrique du sort lui avait fait réaliser la présence d’un autre souffle capable de faire chauffer le plomb de façon à ce qu’il brûle les entrailles de la bête. Mais seule la directrice pouvait le faire comprendre au dragon qui les survolait.

Quand Olin rouvrit les yeux, il ne vit pas tout de suite ce qu'il se passait. Quand il eut frotté de sa main sale de poussière ses yeux remplis de son propre sang qui coulait de son front, il posa une main devant lui. Tenant fermement la racine d'arbre qui se tenait devant lui, il tourna son corps, ce qui lui permit de remarquer que les gobelins l'avait un peu délaissé.

Il respira profondément, et rassembla ses forces afin de se lever. Pour cela il se tourna vers le ventre et s'appuya sur ses coudes. Quand il fut à quatre pattes, il sentit trop tard qu'une forme immense lui sautait dessus. Il se tourna le plus vite qu'il put, levant le bras afin de parer le coup. La lame l'atteignit haut avant le poignet, le tranchant. Il eut une vague vision d'abandon, de voile noir qui s'abaissait sur ses yeux et son âme.

Sa vie passa en coup de vent devant ses yeux. Il aurait juré qu'elle se déroulait de droite à gauche, comme s'il fallait que ses derniers instants fussent un spectacle où tout serait préparé, soigneusement arrangé dans un ordre bien défini. Des hommes mourraient, mais il fallait qu'il y ai toujours quelqu'un pour trouver ça dramatiquement beau.

Puis, quand il eut abandonné tout espoir et eut attendu, résigné, que tout cela soit fini, un souffle nouveau le remplit par le bas, comme un tourbillon de Force. Il ouvrir les yeux pour se rendre compte que moins d'une demi-seconde s'était écoulée, et que le gobelin qui avait eu le malheur d'attaquer lachement par derrière relevait à peine sa lame.

La rage bouillait maintenant au sein du jeune Chiss, il se laissa aller à la colère un instant, qu'il crut fatal. Les dents serrées, il regarda le gobelin droit dans les yeux.

- Espèce de charogne rampante, tu ne détourneras plus jamais la lumière de son chemin...

Il alla, se laissa guider par le monde qui l'entourait, et projeta son esprit au plus profond du gobelin et trouva ce qu'il cherchait. Il fit ce qu'il rêvait de faire. Il projeta deux sorts en même temps.

- Flamma Eclosia !

Une petite boule, semblable à un mélange entre un pois chiche et un saphir, se créa dans la paume de sa main encore valide. Il lança son deuxième sort.

- ExAccio Te.

La boule disparut. Le gobelin était stupéfait. Olin était satisfait. La boule venait d'entrer dans le coeur du monstre. Il ne restait plus qu'à l'activer.

- T'aurais du changer d'employeur quand il en était encore temps...

Il claqua des doigts...la boule révela sa flamme. Le corps vide du gobelin s'affaissa.

La rage disparut aussi vite qu'elle était apparue dans le corps d'Olin Garn. Il vit des gobelins s'avancer vers lui. Il empoigna fermement son poignard de son unique main droite, et osa s'avancer vers eux.

- Vous venez pour les indemnités de licenciement? Je suis prêt à faire la distribution au centuple...

Et il frappa, sentant son corps s'évader de son contrôle. Il frappait, sachant exactement où il devait, sans même reflechir. Tout lui paraissait couler de source, comme s'il avait fait ça toute sa vie. Il évitait les coups avec une facilité inquiétante et les rendait avec une froideur qu'il ne s'était jamais vu, tout Chiss qu'il était.

Puis soudain il vit qu'il avait fait le ménage autour de lui. Cinq gobelins gisaient face contre terre. Il se mit en route vers le champ de bataille principale. Une bande d'une vingtaine de gobelins lui barraient le chemin, s'avançant vers lui.

Il sentit qu'il allait fournir le plus gros effort de sa vie lorsque un par un, les gobelins s'arrêterent et se regardèrent. Ils n'avaient plus l'intention d'attaquer. Ils semblaient sortir d'une cure de desintoxication au formol. Olin comprit et son coeur s'apaisa. Ils avaient gagné. Il regarda une dernière fois l'endroit où il avait eu une main gauche, d'où s'écoulait maintenant un flot continuel de sang, et s'écroula.

Baltus se rendit bien vite compte que son aide ne serait pas utile.

En effet, utilisant un sort de revitalisation, Linoae repartit de plus belle, enfournant son balai venu du néant.

"Ah ben ça..."

Il regarda autour de lui, faisant le point sur la situation.

La directrice, aidée par la professeur d'histoire de la magie livrait bravement bataille à la chimère. Elles savaient ce qu'elles faisaient, Baltus n'avait rien d'autre à leur suggérer que la technique qu'elles avaient choisies.

Il n'était pour l'instant pas menacé par des gobelins.

Il projeta son regard tout autour et aperçut deux choses qui attirèrent son attention.

Totu d'abord l'engagement de la professeur de potion, qui, vaillament affrontait la chimère de face, après s'être emparé du disque de plomb.

"Elle va...."

Baltus n'en croyait pas ses yeux, la jeune femme risquait sa vie de la sorte.

Mais très vite, un éclat blond attira son regard..

*Une élève???*

N'en croyant pas ses yeux, il se pressa dans la direction de la fillette.

"Mais que fais tu là? Mets toi vite à l'abri...."

Il la prit par la main, bien décidé à la mettre hors de portée de la chimère mourante.

Pendant ce temps, il ne voyait plus trace de Lalwende.

Elisabeth reprenait ses esprits difficilement et les voix de Linoaë, les cris de la créatures devastatrice de sa chère forêt, tout ceci se mélangeait dans sa tête.

Heureusement, elle y entendait le grognement sourd et calme de Kaséiope et parvint à sortir de sa torpeur.

*Le dragon...le disque...*

Elle comprit alors et l'idée lui frappa l'esprit comme un coup de poing. Linoaë avait crée ce disque de plomb, il lui suffisait de l'utiliser.

Elisabeth se redressa et en quelques instant elle aurait chevauché sa dragonne si tout ne s'était pas acceléré et si tout n'avait pas changé.
Ce ne fut pas Elisabeth qui prit le disque, mais Lalwende, changée en phénix qui s'envola telle une âme éperdue vers la mort.
Le disque fondait, la chimère hurlait, rugissait, crachait son feu de nouveau camarade.
Elisabeth fut prise d'un haut-le-coeur en voyant ce spectacle s'afficher devant ses yeux...

Lalwende vivait un combat gigantesque, elle les avait tous sauvés.

Elle s'était perdue.

Elle n'était plus.

Elisabeth sentit son coeur se serrer dans cette douleur qu'elle avait déjà trop connu.

"NON!" cria-t-elle mais son cri s'étrangla dans sa gorge...

Plus rien...sa collègue...son amie.

La directrice s'accrocha à l'encolure de sa dragonne pour ne pas s'effondrer de l'issue dramatique de cette aventure, même si tous l'avaient prédis intérieurement.
Alors qu'autour d'elle la forêt allait pouvoir de nouveau respirer, elle sentait l'étouffement d'une vie abandonnée.
Elle cria des sorts...de nombreux sorts portés par la colère, par son fou desespoir.
Des monstres, des créatures magiques et déformées, illusions parfaites, firent leurs oeuvres. Elles commencèrent à effrayer les gobelins qui n'avaient plus qu'une seule commune action..fuir, se protéger, tourner le dos à un combat qu'ils n'avaient pas choisis de mener, et retourner peupler le désert de roche.

Elisabeth grimpa sur Kaséïope et en deux battements d'ailes, ils étaient près de ce qui restait de la chimère.
Elisabeth, dans un accès de rage lança un autre sort qui fit flamber le corps de la bête, bien que celle-ci soit morte.
Si elle avait pu la piétiner jusqu'à épuisement, elle l'aurait sans doute fait.
Elle n'était plus elle même.
Alors, sur le sol, devant le bûcher qui léchait le ciel, elle vit ces plumes...ces cendres... Le phénix n'avait pu résister longtemps à un feu tel que celui des entrailles chimèriques.
Elisabeth, fermant les yeux regroupa ce qui restait...Elle invoqua une urne en coquille de dragon et laissa les cendres de Lalwende s'y écouler.
Elle ne pleurait pas...elle ne pleurait plus...mais son âme tout entière saignait de cette mort nouvelle dans son école.
Elle releva la tête, et regarda autour d'elle...
Qui était encore là... où étaient les autres professeurs.

Elle tenait sous son bras l'urne improvisée, et ne dirait plus mot pour un instant.

Tout le monde comprendrait.

Tout se passait si vite aux yeux de la colombe survolant la scène. Linwen avait du mal à se concentrer sur chaque chose, tout d'abord, sa flèche, planté adroitement dans la nuque de la créature maléfique n'avait eu que très peu d'effet...
La chimère dévoilait son plus grand pouvoir, celui de ne pouvoir être tuée que d'une seule manière.
La jeune femme ignorait comment mais Linoae qui les avait rejoint le cria bientôt et lança en même temps le fameux disque de plomb qui était la clé de la fin du combat.
Linwen fonça en piqué vers l'endroit où celui-ci atterrit, mais elle fut soudainement devancé par une créature des airs majestueuse, un dragon bleu qui fonçait droit sur la chimère, Linwen comprit alors et vit comme au ralenti la directrice tomber de la créature pour être rattrapée au vol par sa dragonne.
La vitesse força Linwen à se poser au sol puis se retransformer, elle sortit sa baguette et la pointa vers le disque mais une personne fut plus rapide qu'elle, Linoae l'avait déjà ramené à elle.
Linwen guettait ce qui se passait devant ses yeux tout en mettant tous ses sens en avant, son ouïe détecta alors un mouvement à quelques mètres derrière elle, une odeur, du sang de gobelin, et une autre odeur qu'elle n'avait encore jamais sentie ...Elle le sentit d'approcher, sa main serra sa baguette et elle attendit le bon moment pour frapper, il était encore trop loin. Elle ouvrit la bouche prête a lancer un sort lorsque, contre toute attente, la créature s'écroula au sol.
Linwen se retourna et découvrit le professeur Garn, ses vêtements tachés du fameux sang de gobelin qu'elle avait sentit mais aussi du sien, très abondant, elle comprit alors que c'était l'odeur de son sang qu'elle n'avait su déterminer.
Linwen se précipita et découvrit avec horreur l'affreuse blessure du professeur, et son état critique, il perdait beaucoup de sang.

"PROFESSEUR GARN ????...........PROFESSEUR GARN ??? OLIN ??? VOUS M'ENTENDEZ ????......"

Linwen prit sa baguette et se rappelant de ses capacités en magie blanche et magie elfique, prépara un incantation.


"Estë la douce,
dame de la guérison,
entend mon appel,
vient en aide à cet être."

Elle posa sa main sur le front d'Olin et le regarda dans les yeux tout en disant d'un voix à la fois douce et grâve:

"Olin, lasto beth nîn, tolo dan nan galad"

L'hémorragie devait normalement s'arrêter, elle laissait les soins les plus importants et les plus complexes à Mme Poivron. La douleur devait elle aussi cesser, et avec ses dernière paroles, Olin devait reprendre conscience. Une fois tout cela accomplit, Linwen releva la tête vers la chimère et eu le temps de voir un phénix surgissant du néant, attraper le disque de plomb et se sacrifier, dans les abîmes de la gueule béante du monstre.
Après cet acte héroïque, la créature s'effondra, ils avaient gagné, Linwen poussa un soupir de soulagement et sourit à la pensée de la victoire, elle ignorait alors que l'oiseau qui avait péri était sa plus chère amie au sein du château.

(Je laisse Olin répondre pis après je pleure ^^ mdr)

Olin nageait dans le flot continuel de l'inconscient, jeté d'ombres noires et violettes, quand il sentit ces flots s'évanouir peu à peu pour laisser place à une couleur plus vive et plus...lumineuse.

Enfin, quand la lumière eut recouvert tout l'espace occupé par sa vision, il se rendit compte qu'il faisait plein jour et qu'il venait tout simplement d'ouvrir ses yeux, qui ne brillaient plus de cette rougeur vive d'avant le combat.

Il découvrit le professeur Lindorie penché sur lui. Elle souriait de son grand sourire. Il regarda son moignon de poignet qui ne saignait plus, et comprit peu à peu.

- Merci...

Il fit l'effort de s'asseoir. Il se sentait encore très faible. Il vit la chimère vaincue. Son coeur s'emplit de reconfort. Mais il sentit aussi la mort, le desarroi, la tristesse, et comprit immédiatement, grâce à ses 25 ans d'expérience dans le domaine, que la bataille avait donné ses pertes...et qu'elles seraient tragiques pour l'école...

Il vit que sa salvatrice n'avait pas tout vu...elle souriait. Il eut du mal mais lui rendit son sourire. Elle lui avait sauvé la vie.

- Je vous dois tout.

Hrzuth s’enorgueillit lorsque le sorcier l’appela Lili. Il lut alors l’identité de sa nouvelle apparence et vit les pensées qui revenaient à l’esprit de l’homme aux cheveux blancs. Lorsque que le professeur de sortilège lui proposa de le ramener au château, les yeux affolés du nixe se remplirent de larmes.

*Ouiiii ! Emmènes moi au château, pauvre sot ! *

Sa tête acquiesçait sans cesse, nerveusement. La bouche tordue par la peur, la petite fille d’ordinaire si joyeuse chercha le réconfort dans les bras de son protecteur.
Ses genoux, ses socquettes et ses souliers étaient tout crottés de boue.

Baltus éloigna la fillette du champ de bataille, en la tenant toujours par les épaules.

Il eut un serrement au coeur en la voyant si muette, si calme, elle qui était d'habitude si excentrique.

*Elle a du être profondément choquée.*

Tandis qu'il pensait à ça, ils se retrouvèrent dans une petite clairière, non loin du chemin qui menait au château.

"Dis moi Lili, qu'est ce que tu es venu faire dans la forêt?", lui demanda t'il après s'être arrêté et accroupi à coté d'elle pour se mettre à sa hauteur.

Endymion s'éveilla. Il se sentait légèrement étourid.

Toutefois, le sentiment qui l'habitait depuis l'invasion de la forêt l'avait quitté, ce qui lui fit très vite comprendre que l'opération avait été un succès.

Mais un autre sentiment le prit à la gorge. Une sensation de froid et...d'absence.

Une aura manquait à l'appel. Il chercha vivement de qui il pouvait s'agir, et se rendit compte qu'il s'agissait du professeur Lalwende.

Les autres professeurs semblaient effondrés, et Endymion se sentit très fatigué d'un seul coup.

*Etait ce vraiment nécessaire?*

Nul ne pouvait savoir à qui cette prière s'adresait.

Puis il leva son baton et incanta à voix basse.

Alors, de grandes racines surgirent lentement de terre, se déroulant autour des corps des gobelins, tandis que la chimère brulait d'un feu magique.

Les racines rentrèrent ensuite en terre, emportant les corps avec elles, et laissant une vaste clairière dans laquelle, outre le corps calciné du monstre, rien ne laissait supposer qu'une grande bataille avait eu lieu.

Endymion soupira malgré tout, car la foret avait souffert et celà lui faisait mal.

Sachant que les professeurs n'auraient pas besoin de lui, il s'enfonça dans la foret, une certaine idée en tête.

Alors qu’il approchait du château, Baltus arrêta Hrzuth et lui demanda ce qu’il faisait dans la forêt.

* Mais, larve, je suis venu pour vous perdre ! *

« … »

Lili essaya de balbutier quelque chose, mais aucun son ne sortit de sa bouche violacée par le froid. Sa tenue était trempée. La fillette devait être tombé dans un de ses points d’eau boueux où vont s’abreuver les animaux de la forêt.
Une larme perla de son œil gauche et roula sur sa joue traçant un trait vertical au milieu de la poussière qui s’y était déposée. Cette goutte brunie vint s’éclater sur la main du professeur, contrastant d’avec sa pâleur.

Le nixe venait à peine de peaufiner l’état décrépit de ses vêtements que le sorcier le sécha et le nettoya.

*Rhaaaaa !!! Maudit humain ! Sot ! Je t’écorcherais ! Je …J’étalerais tes tripes à travers les neufs strates des enfers ! *

Le professeur lui souriait maintenant.

« … »

*Nan ! Ca va pas mieux !!! *

Lili regarda un instant ses vêtements avec de grands yeux, puis Baltus Garminner. Elle acquiesça en réponse à la question qu’il lui posait.

Mais son regard montrait qu’elle était choquée de ce qu’elle avait vu dans la forêt.

« R … rent-rer ! » Balbutia-t-elle d’une voix méconnaissable, presque inaudible.

Citation : (début de la BF)
Baltus arrivait au paroxysme de sa concentration. Une aura de magie planait au dessus des deux hommes, quand tout à coup..
...le barde disparut. Baltus sourit, soulagé que le sort est fonctionné. Il se détendit et dit:n vérifie que le sort fonctionne
Il espérait bien que ce serait le cas....
Imrinn fit quelques pas et s’aperçut que ses compagnons ne le voyaient pas,
« Le sort de Baltus a fonctionné ! »
Il se mit en position de méditation en prenant la posture tantrique de l’arbre millénaire, et prononça une ancienne formule elfique sont périple en dehors du temps et de l’espace commençait, un vortex puissant vint l’entourer lui permettant de fusionner intégralement avec la forêt.
« J’espère que je vais y arriver et que mes amis arriveront à bout des autres dangers qui les guette… » * se furent ses dernières pensées humaine avant sa fusion totale…


*ils ont réussi, mais à quel prix…*

Les feuilles des arbres se mirent à frissonner et un épais brouillard blanc apparut dans la foret. Il se dissipa en quelques secondes révélant Imrinn assis en tailleur les yeux clos.

Il se leva lentement et l’air triste.
En fusionnant avec la forêt, il avait assisté à toute la bataille et a la mort du professeur Lalwende.

Regardant autour de lui il constata les dégâts sur les arbres, son action de fusion avec la foret avait permis de renforcé son énergie et de maintenir son esprit pour que le mal n’en prenne possession, Imrinn était triste de ne pas avoir pu faire plus, il aurait aimé prendre la place de Lalwende qui c’est sacrifié courageusement.

« Vous avez réussi mes amis, il est maintenant l’heure de panser les blessures et que cette foret retrouve sont vrai visage, pour commencer, je ne suis pas revenu seul…. »

Des craquements de feuilles se firent entendre, puis, dans un rayon de lumière, tous les animaux réapparurent, chevreuils, oiseaux, écureuils, cerfs… Les véritables habitants étaient de retour…

Linwen ne pouvait cacher sa joie, ils étaient victorieux, la chimère avait été tuée, la forêt et le château étaient sauvés. Le professeur Garn ouvrait les yeux, elle fut ravie de le voir a nouveau conscient.
La phrase qu'il prononça en plus de son "merci" parut bien exagéré pour Linwen, cela dit, si personne n'avait réagit envers lui, il aurait certainement perdu trop de sang, et ne se serait sûrement pas relevé.

"je....merci....je n'ai rien fait d'autre que ce que je devais faire."

Linwen le regarda et perçu que quelque chose n'allait pas aussi bien qu'elle le pensait.

"Que se passe t-il ?????"

Son sourire disparu lorsqu'elle entendit le "non" crié par la directrice. Elle se leva et se rapprocha à pas très lent vers les autres membres de son groupe.
Elle distinguait Linoae, le visage dans ses mains, Elisabeth, la mine dépitée de tristesse,... Linwen ralentit le pas, comme pour retarder le plus possible la réalité qui lui semblait de plus en plus pesante.
Elle la chercha des yeux.

"où est....lalwende...?" dit-elle dans une voix à peine audible, refusant d'entendre ce qu'une petite voix désagréable répétait dans sa tête.

Tournant la tête de tous les côtés, s'attendant à la voir arriver à travers les fourrés, Linwen serrait les dents, ses yeux se brouillaient.
Elle comprit alors, le phénix, la créature de feu qui s'était sacrifié. Elisabeth ramassant des cendres...C'était elle...son amie avait péri.

Ne voyant plus rien, marchant dans le flou totale, Linwen trébucha sur une racine et tomba sur le sol, ses paumes percutèrent le sol douloureusement. La tête baissée, sa gorge était nouée, elle avait envie de crier sa colère mais se tut et ne bougea plus. La terre buvait ses larmes

Hrzuth était content que Baltus soit inquiet pour la pauvre Lili Fricoti.

* Hin ! Hin ! Oh, la pauvre petite fille traumatisée ! Hin, hin ! *

Il vit, dans l’esprit du professeur, les images de la tuerie défiler.

*Et, ce n’est pas fini ! *

* ?!?*

* M’endormir ?!? Il ne faut pas qu’il m’endorme ! Que faire ! *

Lili porta la main à son front, soudain pâle, alors que le sorcier reculait de quelques pas. Ses yeux se révulsèrent, ses jambes fléchirent. La petite fille tomba au sol, inanimée.

* Pas besoin de sort, morve de Belzébuth! Hin, hin !*

Baltus allait lancer son sort lrosque la fillette s'affala d'elle même.

*Ah ben voilà qui règle le problème*

U8n peu géné et assez gauche dans la façon à prendre soin d'une fileltte de 12 ans, il la prit par l'épaule et se téléporta.

*J'espère que Madame Poivron ne m'en voudra pas de débarquer comme ça dans son infirmerie.*.

Et "Lili" et Baltus disparurent de la foret.

(direction l'infirmerie)

Olin Garn venait d'être aidé par la professeur d'Arts Magiques, la même qui venait de s'effondrer sous ses yeux, pétrie par la douleur. Il rassembla tout sa froideur Chiss pour ne pas penser à la tristesse. Il posa sa main valide sur le dos du professeur Lindorie, et, usant cette fois-ci, pour la première fois depuis longtemps, d'une vieille astuce Jedi, souleva doucement son corps grâce à la Force, afin de la faire asseoir.

Lorsqu'elle fut assise et stable, il la prit dans ses bras et la consola du mieux qu'il savait. Rien ne pouvait être dit, et il s'abstint en conséquence de prononcer quoi que ce soit, qui aurait pu être source de souffrance supplémentaire pour Linwen.

Son hibou blanc arriva en trombe et déposa un filmiplast dans sa main.

*UN FILMIPLAST! ICI!*

Il aurait pu attendre qu'ils rentrent au château. Mais la nature même du support indiquait que le message était extrèmement urgent. Il le déroula, ne pensant même plus qu'est ce qui pouvait être arrivé de grave. On verrait bien.
C'était Jane Doe, son amie.

Citation :

Olin, reviens au plus vite, tu as un holo de l'Amiral Traest Kre'fey et un autre de Corran Horn. Tous deux prioritaires. Il semblerait qu'on a besoin de toi sur Mon Calamari, de toute urgence. Jane

Jane. De toute urgence. L'Alliance Galactique était-elle en grand danger? Son peuple, sur Csilla? Il sortit de quoi griffonner :

J'arrive au plus vite. Olin Garn

Le hibou repartit là d'où il venait. Olin regarda Linwen. Elle le regardait. Et il se mit réellement à souffrir.

(en retard en retard, j'ai rdv quelque part je suis en retard, en retard, en retard....)

Les yeux rougis du professeur laissaient couler toute la tristesse de ce vide qui pesait à présent sur eux tous. La directrice ne pleurait pas, Linwen admirait son courage et regrettait de ne pas être aussi forte.
Elle répéta plusieurs fois "rentrons".
Sa voix se voulait réconfortante mais Linwen n'arrivait pas à bouger, elle vit Linoaë se relever.
Soudainement, elle fut tirée doucement en arrière par une force indeterminée, et se retrouva assise, Olin Garn, devant elle, avait usé de ses pouvoirs pour l'aider à son tour.
Sans qu'elle eut le temps de relever la tête, elle sentit ses bras l'entourer et contre toute attente, Linwen se laissa aller. Cette étreinte lui redonnait courage, elle sentait en elle plus de force et de bravoure.
Elle voulut prononcer un "merci" mais sa voix se tut dans sa gorge, elle essaya alors de le lui communiquer par la pensée de la même façon qu'il avait communiqué tout a l'heure.

Lorsqu' Olin desserra son étreinte afin de receptionner une message, Linwen inspira et se sentit pleine d'un nouveau courage, elle se releva et regarda Olin, essaya de sourire mais n'y parvint pas.
Elle tourna ensuite la tête vers la directrice qui était devant eux et les attendait.
Non, Ce n'était pas finit, en temps que directrice de maison, Linwen devait supporter la directrice dans la lourde tâche d'annoncer aux élèves la triste perte de Lalwende. Il était de son devoir de sa montrer forte devant eux, les élèves devaient malgré tout se sentir en sécurité après ce qu'il s'était passé.

Linwen tendit sa main à Olin, et quand il l'eut prit (tu vas pas la rejetre quand même >_<) avança en direction du château, en compagnie de Linoaë et d'Elisabeth.

(la suite dans le hall du chateau

C bon, on a fini bientôoooooooooooooooooooot)