De Retour chez Mr Chanterune pour deux Terros[terminé]

[Se passe en début d’après midi, quelques heures après la visite de Gwen et Red pour leurs robes de bal .... Tiago et Gwen viennent d' ICI!]

Peut après avoir déjeuner, deux Terros marchaient dans les rues de Mivia Town dans le but de se rendre à la boutique de Narcisse Chanterune.
Le brésilien était tout excité à l’idée de revoir l’homme, qu’il avait rencontré quelques jours plus tôt pour acheter son uniforme. Il avait découvert que non seulement, le couturier se trouvait être Orion des Soho moon, mais en plus qu’il se cachait loin du show business.

Le garçon avait promit qu’il ne dirait rien du secret de l’homme, promesse qu’il s’efforçait de respecter. Lorsqu’il passa le pas de la porte avec Gwen, le bruit de la sonnette tinta joyeusement.
Tiago fit quelques pas dans la boutique avant de glisser à Gwen :

« J’espère qu’il est là ! De toute façon la pancarte indiquerait « fermé » si c’était le contraire ! »

Même si il voulait vivement revoir l’ex-chanteur, il souhaitait également louer une tenue de soirée pour le bal, Gwen ayant accepté de lui donner conseil.

« Mr Chanterune ? »

Une inquiétante mélopée s'élevait de la réserve, et cette fois rien à voir avec un air connu... Les paroles prononcées qui arrivaient jusqu'aux oreilles des enfants, que Narcisse n'avait pas entendu entrer, ressemblaient plutôt à ça :

"Je t'invoque toi, Pan ! Toi roi des faunes ! Viens à moi avec les Ménades et les Nymphes, tes amantes, me combler de tes faveurs ! Pan ! Dieu de la sauvage existence, toi source de la sève de vie, Viens à moi ! Viens !"

Narcisse invoquait un élémentaire de terre. Le plus puissant peut-être après la Terre-Mère elle même. Le rituel était dangereux, mais il ne pensait pas recevoir de visite à cette heure. Il croyait avoir retourné sa pancarte et il l'avait fait, mais en fermant la porte, un courrant d'air l'avait retourné à son tour sur "ouvert"...

Le rituel ancestral n'était plus utilisé depuis longtemps, et peut-être ne marcherait il pas. Pan se faisait peut-être un peu trop vieux pour ça, mais le morceau de corne de satyre que contenait la baguette de Narcisse était un atout qu'il voulait jouer. Demain serait le bal ! Il avait trois cavalières ! Comment pouvait il faire autrement que de se fier au roi des amours sauvages : Pan lui-même...

Autour du couturier, nu jusqu'à la taille et recouvert de la peau de panthère noire symbole de Dyonisos, qu'il portait comme un laisser-passer pour ce dieu assez capricieux, de multiple bougies rouges , de l'encens de Myrthe brulaientt faisant planer ensemble une fumée légère et parfummée de saveurs entétantes, des bols empli de sang, symbole de vie tronait sur un autel improvisé, offrande offerte au dieu et des rameaux d'olivier formait un cercle autour du couturier pour le protéger des ardeurs amoureuses que le dieu laissait trainer dans son sillage, odeur aphrodisiaque qui faisait perdre la tête à tous ceux qui en respirait les fragrances...

Une lumière aveuglante apparue et s'immisça jusque dans la boutique, avant-première de l'arrivée du dieu aux pattes de bouc... Narcisse sourit. Il avait réussit, Le dieu arrivait... Narcisse, après tout était son plus fidèle sujet... hu hu hu^^

Lorsque le Terro entendit des bruits étranges venant de l'arrière boutique, il jeta à Gwen un regard intrigué. Comment ce faisait il que le commerçant ne venait pas à leur rencontre? Puis il se dit qu'il devait finir quelque chose de très important et qu'il viendrait d'une minute à l'autre!
C'était ce qui c'était passé à sa précédente visite.
Il décréta à haute voix, pour Gwen mais également pour lui même:

« Il va sûrement arriver, on a qu'à attendre! »

Mais une minute passa sans que l'homme ne semble donner de signe de vie. Le petit commençait à s'impatienter et se demandait si la boutique était réellement ouverte. Il fit signe à Gwen de le suivre et se dirigea vers l'arrière boutique.

« Tu crois qu'il n'a pas entendu qu'on était arrivés? » demanda il à sa camarade.

Passant une tête vers ce qu'il semblait être l'arrière boutique en question, Tiago n'en cru pas ses yeux: Tout d'abords, Narcisse était habillé d'une si étrange façon que le garçon se demanda si il ne s'était pas trompé de boutique, mais un étrange être se trouvait près de l'homme, d'un aspect pas très humain. La bouche grande ouvert, le petit balbutia:

« Je...je suis désolé Monsieur...je croyais que la boutique était ouverte... »

Il jeta un dernier regard incrédule à Gwen, lui demandant silencieusement si elle voyait la même chose que lui.

Pan arrivait, avec toutes sa bande de faunes et de satyres, accompagnés de Ménades et de Nymphes. Toutes sa cour restait cependant entre deux plans, à moitié visible, transparents, mais bigrement bruyants. Narcisse n'entendit pas les enfants en haut des escaliers qui menaient à la boutique.

Le dieu lui, prenait peu à peu une forme matérielle. Il s'approcha de l'autel et but le bol de sang. Des gouttes sanglantes tombèrent sur sa barbe et les poils de ses cuisses, tandis que sa petite queue de cabri battait l'air en cadence. Une fois le bol vidé, il le jeta sur l'autel, plus réel que jamais, et s'essuya la bouche du revers de son bras nu. Sa face n'était pas belle, il avait le nez d'un bouc, ses yeux étaient aussi ceux d'une chèvre et le rictus qu'il affichait était moqueur.

Narcisse s'agenouilla lorsque le monstre se tourna vers lui. "Eh ! J'avais rendez vous avec un groupe de Dryades de la colline aux mille merveilles ! Que me veux tu mortel, pour interompre ainsi mes ébats !" Tonna la voix de la créature.

Narcisse, la tête toujours baissée répliqua :"Ô Dieu Pan, je suis ton plus fidèle serviteur, mais en suivant tes plus glorieux principes, je me suis mis dans un situation d'où je ne peux m'extirper sans ton aide... " La voix de Narcisse tremblait un peu, il faut dire qu'il était impressionnant, ce dieu oublié par la plupart, avec ses sabots fendus qui pietinnaient son parquet. L'entité s'approcha du couturier et lui dit plus bas d'un ton taquin :"Et crois tu vraiment que tes rameaux te protègerons de moi si la cause que tu invoque n'est pas à mon goût ?"

"Non," répondit Narcisse, "ils ne sont pas là pour me protéger de votre divine colère, ô grand dieu..." qui se sentait assez mal à l'aise sous le souffle chaud des nasaux de la bète. "J'aime l'amour, celui que vous enseignez, je le pratique à chaque occasion, je me damnerais pour être votre protégé, ô grand dieu..."

"- Bien, bien..." dit Pan "continue..." ajouta t-il comme si les paroles de Narcisse lui allait droit au coeur. Son apparence s'adoucissait, Narcisse peu à peu le charmait. "J'ai rencontré trois divines créatures, toutes plus belles les unes que les autres, mais bientôt,... demain, je dois me trouver au bras de chacune..."

"- Oh, oh, quel spectacle se sera ! Il faut alors que je t'avantage, trois, ce ne sera pas facile..." s'exclama le dieu tout excité à l'idée de voir trois femmes au bras d'un seul homme. "Non, non !" s'exclama Narcisse en relevant la tête, "Vous ne comprenez pas ! Elles doivent ignorer le manège que je joue avec les deux autres !"

Le dieu le regarda sans comprendre, puis il s'assit sur l'autel. "Tu voudrais que je te dédouble ?" demanda t-il incrédule. Narcisse acquiesça, un sourire d'espoir sur les lèvres. Le dieu éclata de rire, puis cessa d'un coup. "Impossible ! Maman ne sera pas d'accord !"

"- Maman ?" répéta Narcisse croyant avoir mal entendu. "Oui, Maman ! La Tere-Mère, La déesse-Mère, si tu préfère !... "Puis le dieu leva la tête vers les enfants. "Mais je pourrais donner ton apparence à tes deux serviteurs qui nous espionnent depuis tout à l'heure...,!" dit il d'une voix où perçait toute l'ironie de la situation. Narcisse se retourna et regarda en haut des escaliers. Gwen et Tiago les regardaient. "Ah !" dit il embété... "Les enfants, ne bougeaient surtout pas de là où vous êtes !" dit il mi-embété, mi-autoritaire. Il se retourna vers le dieu. "Non, non, ce ne sera pas possible non plus... euh... ils ont un rôle très important à jouer ce soir là..euh..." mentit -il en se demandant si le dieu croierait à son mensonge.

Le regard qu'il eut en retour indiqua à Tiago qu'il n'avait aucune d'hallucination. Il ne savait pas encore si il devait s'en réjouir ou plutôt s'en inquiéter! Contrairement à Gwen qui serait si fort sa main, il n'avait pas vraiment peur. Il était plutôt curieux. Car pour lui tout ce qui pouvait se trouver dans la boutique d'Orion ne pouvait être que inoffensif. Tout simplement parce que le petit portait tellement d'adoration pour l'ex-chanteur qu'il ne pouvait l'associer à la magie noire.
De plus, il n'avait aucune idée de ce que pouvait être cette chose ni humaine ni animal se trouvant actuellement dans la pièce,... alors pour lui il n'y avait aucune inquiétude à avoir.
Sa camarade semblait aussi curieuse de connaître la suite que lui, puisqu'elle ne bougea pas d'un pouce....à moins qu'elle soit tellement effrayé pour tenter tout mouvement!
Tandis que le commerçant exposait son problème épineux au génie, le Terro lui décrétait à son amie:

« On va attendre de voir ce qu'il nous dit....mais tu sais ce que c'est ce truc qu'il y a avec lui? Puis il y a pleins d'animaux bizarres à côté de lui! Je ne sais pas ce que Mr Narcisse fait mais ça a l'air super marrant! »

Bien qu'il ne parla pas très fort, il n'entendit pas ce que demandait le commerçant. Il ne fut donc pas au courant des intentions du couturier ... ni de son problème!
Ce fut l'impétueuse remarque du génie qui lui fit tourner la tête en direction de l'étrange attroupement. Puisqu'ils étaient découverts, autant poser toutes les questions qui pouvait lui traverser l'esprit. Il fit mine d'entrer dans la pièce, mais Narcisse leur ordonna de rester un peu à l'écart. La dernière phrase du couturier interpella cependant le garçon. En quoi seraient ils Gwen et lui d'une quelconque utilité à l'homme dans ses affaires?
Il afficha donc une mine montrant sa surprise la plus totale. Puis songeant qu'il s'agissait d'un jeu particulièrement étrange auquel se livrait Narcisse, il hocha la tête tout de même un peu perdu.
Puis, sa question lui brûlant les lèvres depuis quelques minutes, il demanda au génie:

« Vous êtes quoi exactement? ....Monsieur. »

Tenant toujours fermement la main de son amie dans la sienne, l'on pouvait sentir sa volonté d'obtenir une réponses à sa question.

Gwen se sentait un peu rassurée aux cotés de son ami, il ne l'avait pas repoussé et semblait curieux. Puis la jeune fille sentit la peur la quitter, laissant place seulement à une petite crainte tout au fond d'elle, si la créature voulait leur faire du mal, elle l'aurait fait dès le début.

La jeune fille repensa aux histoires et légendes que lui racontait sa mère et le déclic se fit, le couturier avait fait une invocation à une divinité, voilà pourquoi la créature était si étrange et paraissait en colère d'avoir étée dérangée. Gwen agrandit les yeux, elle ne croyait pas une telle chose possible, mais vu les circonstances, cela ne pouvait être que ça. D'ailleurs, Tiago lui demanda si elle savait quelquechose à propos de cette créature, Gwen lui répondit tout bas:

"Je crois que...que c'est une divinité, Mr Chanterune a du l'invoquer....j'éspère qu'il n'est pas dangereux....je ne veux pas être transformée en quoi que ce soit !"

Cette seule idée la répugnait, elle était elle et rien d'autre, de plus, qu'aurait t elle fait dans la peau d'un homme d'une quarantaine d'année ?
Le couturier ne semblait pas vouloir qu'il arrive une telle chose et annonça que Tiago et elle allaient être utiles pour quelque chose.

Le jeune brésilien, lui, avait l'air de trouver la situation amusante et ne semblait pas se soucierdu danger qui pouvait les guetter, il ne put s'empecher de demander à la créature ce qu'elle était, si Gwen avait su, elle l'en aurait empêcher.*Oh non...et si il est suceptible ?*

Citation :

« Vous êtes quoi exactement? ....Monsieur. »

Le dieu qui s'était à moitié retourné afin d'écouter la réponse de Narcisse, fut interromput dans la réplique qu'il allait lui fournir par la question intempestive du petit garçon. Il fit volte-face, regarda l'enfant d'un regard sévère qui lui déforma la tête de manière étrange, mais finalement s'adressa à celui qui l'avait fait appelé : "Dis donc, tes serviteurs ne sont pas très bien dressés !" s'exclama t-il alors que Narcisse bredouillait quelques excuses.

Mais Pan était un dieu fantasque et finalement s'adressa à Tiago : "Je suis Pan ! Et toi aussi, un jour viendra où tu connaîtras les délicieuses souffrances que j'inspire, petit mâle humain !" dit il moqueur. "Je laisse le soin à ton maître de t'expliquer ce que j'ai voulu dire. Mais plus tard ! A présent tais toi, j'ai des choses à régler avec lui, et mes dryades ne m'attendront pas toutes la journée !" Le ton était sans réplique, sec, impérieux. Narcisse avait à nouveau baissé la tête plutôt inquiet. Pan reprit :"Sinon, je peux te laisser deux de mes satyres et leur donner ton apparence, ils seront ravis de s'occuper de tes belles !"

Narcisse releva la tête. Il se dit alors que sa solution toute trouvée n'était pas si bonne que ça, et laisser n'importe laquelle de ses conquètes dans les mains un peu trop attentionnées des être mythiques ne lui plaisait pas non plus. Il secoua la tête :"Je crains que cela n'aille ..." Pan l'interrompit :"Oh tu commence à m'ennuyer, mortel ! Si aucune de mes solutions ne te conviennent, je n'ai plus rien à faire ici !"

"Attendez ! Je vous en conjure ! Un dieu tel que vous doit forcément avoir une solution idéale !?" le flatta le couturier qui s'était redressé comme pour le retenir. "Il ne se peut pas que vous abandonniez si tôt votre serviteur le plus dévoué !" Le dieu flatté eut un temps d'arrêt. "Mmh... Tu veux vraiment te les garder pour toi tout seul, hein ?"dit il finalement en posant sa main poilue sur son petit bouc. "Bon, dernière solution, mais si elle ne te convient pas je m'en vais !"

Dans sa main apparut un drôle d'instrument fait de tubes de bambou. Il le tendit à Narcisse :"C'est un chamboule tout ! Joues une note, et tu remonteras le temps d'une heure, joues en deux, et ce sera de deux heures... Mais n'en abuses pas où tu y laisseras la santé ! En parlant de santé..." dit il tout à coup "Tu m'as dit que tu te damnerais pour faire partie de ma cour ? N'est ce pas ?"

"-euh, oui..." dit Narcisse tout à coup inquiet, la flûte de pan entre les mains. "J'ai toujours plus de mal à entretenir ma cour, lorsque ton heure viendra, que dirais tu de venir la rejoindre ?"demanda t-il doucement, charmeur... "Ah !"répondit Narcisse embeté, "Eh bien, ce serait un honneur, oui, mais puis je y réfléchir un peu...?" essaya t-il ne sachant pas trop ce que le dieu lui demandait au juste.

"-Bien sûr, que tu peux y réfléchir ! Tu as toute ta vie pour ça !" et il disparut dans un grand rire, heureux de sa pitrerie. D'un seul coup, sans autre transition, lui et sa cour toute entière s'évaporèrent ! L'encens de Myrthe était consummé, les bougies s'affaissèrent comme si leur flamme les avaient brulées d'un coup et même l'ambiance de la réserve reprit instantannément son apparence de banalité.

Sans attendre, Narcisse se redressa, et enleva la peau qu'il portait, enfila une chemise et s'élança dans les escaliers vers les deux enfants :"Ah ben vous tombez bien vous deux !" s'exclama t-il mi-figue, mi-raisin.

Le brésilien pencha la tête ne semblant pas comprendre. Il rêvait ou est-ce que la créature bizarre venait de le traiter de serviteur ? Il allait répliquer vivement, mais de toute façon l’imposant personnage continuait son monologue de sa voix de ténor
Tout ce qu’il apprit, c’était qu’il s’appelait Pan, et qu’il était là pour aider le couturier…. Mais l’aider à quoi ? Tiago semblait alors saisir. Il eut une mine effarée, alors qu’Orion continuait de négocier avec le dieu.

Lorsque ce dernier fut parti, et lorsque toute sa troupe se fut volatilisé, il sentit une vague de question déferler dans sa tête.
Il s’écria vivement :

« Mais pourquoi il était là lui ? Puis qu’est-ce qu’il voulait dire quand il m’a adressé la parole ? Et pourquoi il vous a donné cet instrument sans rien en échange ? …. Et pourquoi vous avez invité TROIS dames en même temps !!? »

Ne laissant pas le temps au commerçant de répondre à ses nombreuses questions, il murmura quelque chose d’incompréhensible à Gwen qui ressemblait à un vague « Maisj’ycroispas ! »

Puis il jeta un regard suspicieux à l’instrument avant de déclarer :

« A votre place je mettrais ca au feu ! c’est un piège je suis sur ! Il avait pas l’air net monsieur pan ! »

Pan partit enfin, Gwen était soulagée et Tiago semblait scandalisé, il conseilla au couturier de jeter au feu le chamboule tout donné par la divinité.
La jeune fille n'avait pas non plus apprécié de s'être fait appelé serviteur, mais ne voulant pas s'attirer d'ennuis, elle avait préféré ne rien dire, ele se contentait de toujours tenir la main de Tiago, le jeune brésilien et elle attendaient que le couturier les rejoigne.
Ce qu'il fit avec une dorôele d'expression sur le visage.

*Et qu'est ce qu'il va nous dire maintenant ? Il va peut-être se facher....mais non, il avait qu'a faire attention ! Trois femmes ? POur lui tout seul ? Non mais il se gene pas lui ! pffff....*

"Bon et qu'est ce qu'on fait maintenant ?"

Sous la déferlante de questions de Tiago, Narcisse se détendit. Il adorait vraiment ce gosse ! Et c'était bien dommage, parce qu'un petit sort d'oubliette et hop, il n'aurait plus à s'expliquer ! Surtout que cette fois, en plus, il n'était pas seul !

"Et vous deux, comment se fait il que vous entriez dans les boutiques marquées fermées ?" demanda t-il sur un ton qu'il voulait de reproche. Il soupira et agita sa baguette. Aussitôt une petite table chargées de friandises apparue, ainsi que trois chaises. Il s'assit sur l'une d'elles et les invita à en faire autant. Il soupira encore. Quelle situation difficile et désagréable. Tiago semblait vraiment choqué par ce qu'il venait de découvrir chez son idole et une telle chute dans sa popularité l'attristait vraiment. Quant à la petite terro, il ne savait quoi en penser !

"Bon, on va commencer par le commencement car je me doute que si je ne vous demande que votre silence je ne l'obtiendrait pas." Il soupira à nouveau, vraiment très embeté et se gratta le derrière de la tête, signe chez lui d'un grand embarras. "Dis moi Tiago, cela ne t'est arrivé d'avoir le choix entre plusieurs friandises et de ne pouvoir choisir celle que tu mangerais ?" Se tournant vers le regard choqué de Gwen, il rectifia :"C'est peut-être un mauvais exemple, mais les adultes ont des euh... friandises différentes des enfants et euh... Enfin, bref, voilà toute l'histoire. J'ai rencontré ici, à Elémentia trois jeunes femmes resplendissantes qui euh... Elles ont toutes les trois essayé d'être ma petite amie et euh... Tu me connais, j'ai du mal à dire non, surtout si ça doit faire de la peine... Alors j'ai accepté d'être leur petit ami à toutes les trois... " puis plus vite comme pour se justifier :"Mais j'avais l'intention de n'en choisir qu'une en fin de compte hien ?!... Le problème c'est qu'il y a ce bal qui arrive et elles m'ont toutes les trois supplié d'être leur cavalier et ... J'ai pas réussit à leur dire non, voilà."

Heureusement que mentir ne posait aucun problème moral à Narcisse et qu'il avait toujours su parfaitement bien jouer la comédie. Il continua ses explications, espérant que les enfants le plaindraient et promettraient leur silence sur l'affaire. "Alors, j'ai appelé Pan. Pan est une divinité qui s'occupe... euh... comment dire... des gens dans mon genre, qui ne savent pas dire non, qui sont trop gentils, quoi ?! Oh, ce n'est pas une très bonne divinité parce qu'il encourage les gentils à continuer d'être trop gentils, mais bon, il rend service à l'occasion. Et rassures toi, Tiago, le chamboule tout qu'il m'a prété n'est pas un piège. Mais sûtrement que je devrais l'aider un de ces jours en remerciement de ce qu'il a fait pour moi."

"En fait, le seul inconvénient de cette divinité c'est qu'elle aime faire la fête tout le temps, vous avez bien vu comment ça dansait autour de lui ! Il était tout désigné pour cette histoire de bal ! Mais promit ! Dès que ce bal est passé, j'en choisirais une ou les repousserais toutes les trois ! Je ne peux décemment continuer ainsi ! Ce serait trop épuisant, et puis ce n'est pas bien pour elles non plus !" dit il d'un ton solennel pour montrer aux enfants qu'il n'aimait pas plus cette situation qu'eux. "au moins, je pourrais choisir en connaissance de cause !"

Le couturier semblait contrarié par leur présence, il leur reprocha d'être entré dans une boutique fermée, Gwen allait répliquer mais Narcisse tenta de s'expliquer face aux deux terros, il fit apparaitre une table avec trois chaises et des friandises. Gwen lacha la main de Tiago pour s'asseoir et attendre la suite des évènements.

Il leur expliqua qu'il était trop gentil pour refuser d'avoir plusieurs cavalières pour le bal.Gwen appréciait beaucoup le couturier mais elle avait l'impression de découvrir une autre partie de sa personnalité, pas très agréable celle-là.

Il parla également de Pan, la divinité en disant qu'il était gentil La jeune terro afficha une expression peut convaincue *C'est pas l'impression qu'il m'a donné ! Serviteurs ! Non mais !*

Gwen regarda Tiago qui semblait penser la même chose qu'elle, puis à nouveau elle fixa le couturier sans comprendre pourquoi il agissait ainsi, une personne à aimer c'était déjà bien suffisant, pourquoi chercher à en aimer trois d'un coup?

Les yeux de Tiago s’écarquillèrent d’avantage lorsque le couturier leur annonça que la boutique était fermée. Il était pourtant sur d’avoir vu la mention ‘ouvert’ sur le panneau lorsqu’il était entré précédant Gwen ! Il parut réfléchir intensément avant de finalement déclarer :

« Mais, le panneau !? »

Il pointa du doigt en direction de la porte, avant de finalement se calmer lorsqu’une table de gourmandises apparut par magie. Une mine soudain avide se peint sur son visage, et il prit place sur un siège bien sagement jetant des regards repétés en direction des divers bonbons. Si Narcisse croyait pouvoir l’appâter avec ces petites douceurs…et bien il avait totalement raison !

Puis lorsque l’homme voulu lui expliquer son dilemme, se servant des bonbons comme exemple, le garçon réfléchit quelques instants avant de jauger les divers douceurs se trouvant devant ses yeux :

« En fait, non ! Je n’hésiterais pas ! Je les prendrais toutes ! »

Puis pour appuyer ses dires, il s’empara de trois chocolats avant de les enfourner dans sa bouche. Mais il ne comprenait toujours pas ou l’homme voulait en venir !
Ce dernier poursuivit son récit. Le brésilien hocha de la tête et semblait tout à fait convaincu de la justification d’Orion.

« En fait … vous vous êtes juste trompé ! Vous ne pensez pas que il y aurait autant de filles qui vous proposerez d’aller au bal! »

Puis lorsque l’ex-chanteur leur parla de Pan, le première année répliqua vivement :

« Et bien moi je n’aime pas Pan ! Je le trouve méchant, et vraiment pas recommandable ! Il se croyait vraiment intelligent et je trouve ca vraiment ….vraiment… »

Ne trouvant pas ses mots il conclue d’un petit mouvement de tête décrétant : « … pas bien ! »

Puis il ajouta :

« En tout cas moi j’vous crois ! Mais je ne comprends toujours pas pourquoi vous voulez y aller avec trois ! les filles elles sont si enquiquinantes des fois ! »

Puis se rappelant de la présence de Gwen, il ajouta en rougissant :

« Enfin…pas toi hein Gwen ! »

Tiago s'expliqua de manière assez obscure quant à leur présence dans le magasin. Narcisse, cependant eut la patience de regarder dans la direction qu'il indiquait et découvrit son panneau tourné sur "Ouvert". Il prit un air bougon et se leva pour le tourner à nouveau sur "fermé". *Mais qu'est ce qu'il a ce panneau ? J'ai un esprit farceur ou quoi ?* Puis revint vers ses petits invités. "Moui, bon, il a dut tourner..."

Pour la plus grande inquiétude du couturier infidèle, Gwen affichait un air contrarié. Malgré les explications très convaincantes qu'il leur avait fournis, elle semblait le juger bien durement à la différence de Tiago qui avait très bien saisi la métaphore des friandises. Narcisse en le voyant s'empiffrer, lui offrit un large sourire d'encouragement.

Citation :

« En fait … vous vous êtes juste trompé ! Vous ne pensez pas que il y aurait autant de filles qui vous proposerez d’aller au bal! »

"-Eh oui..." dit le couturier avec une moue embetée, "tu as tout comprit." puis se prenant la tête entre les mains dans une posture de grande anxiété. "Et si ça venait à se savoir ! Par tous les dieux ! Je serais terriblement ennuyé !"

Par contre aucun des deux enfants n'était convaincus de sa présentation "fleur-bleue" du dieu lubrique. Narcisse eut une violente envie de leur dire de ne plus s'en occuper ! Que c'était ses affaires, mais le terro s'inquiétait tellement pour lui, qu'il n'en eut pas le coeur. Il soupira... Que faire ? Il ne savait quoi leur répondre pour les rassurer. Pan n'était pas méchant comme il semblait le croire, mais peu recommandable, là, pour le coup, Tiago avait touché juste. Difficile de lutter devant une telle vérité sortie tout droit de la bouche de l'enfant !

Il allait essayer de dédramatiser tout ça, mais le petit garçon reparla de ses trois conquètes. Narcisse poussa un petit bol rempli de chocogrenouilles vers la petite fille avec un sourire d'invitation à se servir, puis répondit à son jeune ami qui s'excusait auprès de Gwen. "Et il n'y a pas que Gwen ! Il y en a beaucoup qui soit adorables, gentilles et très interessantes. Si l'une d'elles au moins avait été enquiquinante, j'aurais eu moins de mal à lui faire de la peine et de lui dire non, mais elles sont tellement ... tellement..." dit il avec une lueur d'adoration dans les yeux.

Puis rebaissant la tête dans une pause ennuyée :"Et pourtant, cette situation ne peut durer ! Il va falloir que je me décide !" Il secoua la tête comme s'il se réprimandait sévèrement. "Enfin ! Vous n'êtes sûrement pas venus là pour m'entendre me plaindre... Tiago ! Prends tout ce que tu veux !" dit il en désignant la table. Puis regardant Gwen il l'invita à en faire autant. "Que puis je faire pour vous ?" Il manquait un peu d'enthousiasme. Et c'était normal. Ayant découvert le pétrin dans lequel il se débattait, il n'allait pas faire comme si de rien n'était, ça aurait parut un peu suspect, surtout à la terro qui déjà le regardait bizarrement !

Voyant Tiago s'empifrer de friandises, Gwen loucha sur les bonbons et les chocolats, surtout sur les chocogrenouilles qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de voir, pendant un instant, elle eut un regard émerveilé devant les grenouilles de chocolat qui bougaient, la jeune fille se demanda si elles étaient vraiment mangeable, le couturier avait du remarquer son regard et poussa le bol vers elle, Gwen tandis la main, mais n'osa pas se saisir de la grenouille du dessus, puis elle se décida et finalement la friandises cessa de bouger dans sa main, la petite terro la croqua doucement *Hum ! C'est super bon !* puis se laissa tenter par les autres bonbons tout en observant le couturier d'un oeil moins inquisiteur. Tiago parla des filles en disant qu'elles étaient enquiquinantes, Gwen le regarda les yeux ronds, légèrement vexée, celui-ci se ratrapa en rougissant, tandis que le couturier complétait ses dires. Gwen se reconcentra sur Mr Chanterune:

*Bon après tout c'est un grand, il fait ce qu'il veut, moi je veux pas chercher à comprendre....ce serait dommage de se facher avec lui, surtout qu'il fait de superbes habits.* Finalement devant les sourires d'encouragement de Narcisse, Gwen finit par sourire timidement aussi et se laissa aller contre le dos de sa chaise, relachant ses muscles, le choc passé. Le couturier leur demanda ce qu'il pouvait faire pour eux. Gwen regarda Tiago attendant qu'il parle, un petit sourire était apparu au coin de ses lèvres.

L’incident du panneau étant clos, Tiago se détendit un peu. Il ne voulait pas non plus que Narcisse leur en veuille de s’être introduit dans la boutique alors qu’ils n’était pas au courant qu’elle était fermée !
Et puis il était très content d’avoir comprit toute l’histoire, et du dilemme auquel l’homme se retrouvait confronté.
Il s’écria donc vivement, lorsque l’ex-chanteur leur indiqua qu’il serait peut être bon que personne ne soit au courant :

« Ne vous inquiétez pas ! On dira rien hein Gwen !? »

Il gardait déjà un secret de l’homme, alors un de plus un de moins… !
Puis il eut un petit mouvement de tête entendu lorsque Narcisse parla des trois femmes qu’il venait d’inviter au bal. Lui même avait hésité entre Gwen et Red, mais finalement il était bien content d’y aller avec la petite anglaise, qui semblait vraiment le comprendre !

Obéissant avec joie au commerçant lorsqu’il lui indiqua qu’il pouvait prendre autant de confiseries qu’il le voudra, il eut un grand sourire toute en blancheur avant de prendre une poignée de chocogrenouilles.
Puis il ajouta à l’adresse de l’homme, qui leur demandait ce qu’ils venaient faire dans sa boutique :

« Hé bien en fait, c’est pour le bal justement ! Je viens pour louer une tenue ! Puis Gwen est venue me conseiller parce que c’est ma cavalière ! » signalisa il avec une certaine fierté.

Puis il eut un petit sourire à l’adresse de Narcisse, qui semblait dire : « Moi au moins je me contente d’une ! »

"Oh oh ! ta cavalière !" dit il en haussant les sourcils et en retrouvant son sourire. "Oui, je me souviens ! La robe "Rose-Thé" de ce matin ! Bien sûr !" Il les emmena vers le rayon des tenues à louer :"Voyons, qu'est ce qui pourrait rappeler les teintes de cette robe... Ah ! Il y a le costume de style "FanFan La Tulipe" ! Dans les couleurs terro, le brun est assez proche du marron chocolat de la robe de Gwen, mais il n'y a pas de rose, l'autre couleur, forcément c'est le orange... Et après... Il n'y a que les costumes moldus que je peux éventuellement modifier pour qu'il soit de la même couleur..."

Il regarda Tiago, puis Gwen attendant de savoir ce qu'ils en pensaient :"Après tu n'es pas obligé d'être accordé à sa robe... C'est à vous de voir..." Il était à nouveau dans son élément. Les enfants étaient convaincus et il pouvait compter sur leur discrétion. Quel soulagement ! La prochaine fois, il ne se contenterait pas de tourner le panneau ! Il fermerait sa boutique à clef ! Quel imbécile il avait été ! Une deuxième faute du genre et les jeunes femmes ne seraient pas dupes ! Elles finiraient par savoir !

*Quand je pense ! ça aurait put être n'importe qui ! Voir carrément Samantha ou Fanny ou encore Mélissandre ! Mais quel idiot je fais des fois ! Et quel chance j'ai eu que ce soit le gamin qui me découvre !*

Tiago avait oublié que Gwen s’était rendue le matin même au magasin. Pourtant elle le lui avait signalé lors de leur repas du midi ! Observant sa nouvelle cavalière, le garçon eut un grand sourire.

« J’ai hâte qu’on soit au bal pour te voir avec ta tenue ! »

Puis le commerçant lui montra quelques tenues. Mais lui ne voulait pas un costume moldu, l’autre lui convenait mieux. De plus, le deuxième costume était de couleur assez clair, pouvant faire ressortir la couleur de sa peau joliment halée.

« Et le premier je peux l’essayer ? »

Il jeta un regard à Gwen pour vérifier si elle aimait bien ou non la tenue qu’il venait de choisir. C’était tout de même mieux qu’elle ai son mot à dire, il aurait sinon l’impression de l’avoir fait venir pour rien !

Narcisse sourit à la demande de Tiago, leva sa baguette et avec un clin d'oeil, il pronoça la formule :"Habillus Testus !" aussitôt un tourbillon emporta les affaires du petit garçon pour les remplacer par l'habit aux couleurs terro de style "Fan fan la Tulipe".

Narcisse regarda le résultat, sourit à la petite terro pour attendre son avis, puis quand elle l'eut donné, il sourit et dit à son tour :"J'avoue que je ne pensais pas que ces souleurs t'irait aussi bien... Tu es très bien là-dedans..."


(Dans les habits loués, ICI... Si ça ne te plaît pas, j'enlèverais le dessin bien sûr...)

[Non, c’est parfait !]

Tiago se regarda de haut en bas dans le miroir, tournant sur lui même avec ravissement. Ce costume lui allait parfaitement bien à son humble avis, et il était d’autant plus heureux que les autres personnages appuyaient ce qu’il pensait !
Il s’écria d’une voix forte :

« Gosta !! C’est vraiment super beau !! »

Pis il fit de nouveau un petit tour, se demandant comment les autres élèves réagiraient lorsqu’ils les verraient tous les deux aussi bien assortis !
Gwen le complimenta, assurant qu’il serait le plus beau. Le petit eut le plus grand des sourires avant de lui répondre :

« Merci Gwen ! »

Puis il décréta ensuite à Narcisse :

« Je le prends !! Il faudra que je le ramène après le bal c’est ça ? Et c’est combien ? »

Il sortit alors sa bourse, l’épisode de pan se trouvant soudain bien loin ! Seul le bal occupait son esprit, et il avait vraiment hâte de s’y rendre !

Narcisse regardait Tiago s'admirer, le sourire aux lèvres. Il décida de prendre la tenue. A sa demande, Narcisse lui expliqua :"C'est bon, Tiago... Je te connais," Il appuya sa déclaration d'un clin d'oeil, "Je te le prête gratuitement. PAr contre faudra attendre que Razboudine te le livre dans ta chambre, et après le bal, elle viendra aussi le chercher !"

Mais comme Gwen était là, il songea tout à coup qu'une telle amitié entre lui et le gamin pourrait lui paraître suspect, alors, il rajouta pour elle :"Tiago et moi on est copain depuis un bout de temps... Hein, gamin ?"

Et il sourit, content de son explication. ça l'aurait embetté de faire payer le gosse. Il l'aimait trop pour ça... Surtout pour une bagatelle de 5 Ma... Non, il n'en avait vraiment pas envie. Et puis à quoi ça servait de connaître des célébrités, si elles ne pouvaient pas vous faire une fleur de temps en temps ? Narcisse songeait aussi à son prestige. Dans une autre vie, l'argent ne lui posait pas le moindre problème et les cadeaux pleuvaient sur les prétendus amis aussi souvent que la pluie à Londres... Et Tiago n'était pas du genre à être un "prétendu" ami ! N'avait il pas de lui-même prit la décision de couvrir par deux fois le couturier ?! Narcisse avait une bonne mémoire pour ce genre de choses...

Quand il eut rangé et mit de coté le costume choisit par l'enfant, il le prit par l'épaule un instant pendant que Gwen regardait ailleurs et lui chuchota à l'oreille :"Au fait, ta copine, là... Elle et son amie, la grande maigre, elles regardaient les broches à chapeaux l'autre jour... Si tu veux lui faire un cadeau, penses y..." Et dès que Gwen regarda à nouveau vers eux, Narcisse prit une pause nonchalante de celui qui attend, se retenant de justesse de se mettre à siffler en regardant le blanc de ses ongles, comme si lui et Tiago n'avait pas échangé quelques mots en secret...

Le couturier et Tiago semblait aussi ravis l'un que l'autre, Gwen aussi d'ailleurs, ce qui surpris un peu la jeune fille, c'est que Narcisse prête le costume gratuitement à son ami terro *Pourquoi il lui fait une fleur ? Et moi alors ?* Cependant Gwen ne dit rien et se contenta de l'explication de Narcisse Chanterune à propos de son amitié avec le jeune terro, pendant que les deux garçons s'arrangeait entre eux sur le costume, la jeune anglaise balaya la boutique du regard, ses yeux s'attardant sur la vitrine où se trouvaient les broches, elle s'en approcha, elle ne se rendit pas compte que le couturier et Tiago parlaient en messe basse à propos d'elle et continua à observé le pentacle finement ouvragé.

Reprenant ses esprits, elle retrouva un Narcisse dans une attitude étrange, celle de quelqu'un qui fait l'innocent, donc qui a quelquechose à se reprocher, Gwen n'en tint pas compte, elle avait même oublié l'histoire précédente avec Pan, seul l'interessait le bal à présent, elle avait vraiment hâte d'y aller aux bras de Tiago, ce que ça allait lui plaire ! A ces pensées, le regard de la jeune file se posa sur le charmant brésilien et un sourire heureux vint éclairer son visage.

Tiago n’en croyait pas ses oreilles ! Narcisse lui offrait la location du costume !! Autrement dit, c’était la seconde fois qu’il lui faisait une fleur lors du moment ou il fallait payer…Pourtant le petit n’insista pas pour payer, on lui avait toujours apprit à ne jamais refuser un cadeau ! C’est donc avec un de ses plus beaux sourires qu’il s’écria :

« Vraiment Monsieur ? Ouah c’est super chouette !! »

Puis il fit un hochement de tête lorsque le commerçant lui signala qu’il faudrait pourtant attendre Razboudine, l’elfe de maison qui se chargeait de l’assister.
Mais ce qui lui fit le plus plaisir, bien plus que le cadeau de la location, ce fut l’aveu de l’ex-chanteur. Copain, il avait dit copains !! Le Terro paraissait trépigner sur place, au comble du bonheur.

« Oh Oui Mr Or...Narcisse!! »

Gwen observait des broches plus loin, et ce n’était pas la première fois apparemment ! C’était en tout cas ce que semblait dire l’homme. Tiago observa à son tour la jeune fille, et en conclu que ‘la grande maigre’ devait s’agir de Red. Gwen semblait totalement subjuguée par un pentacle. Tirant la manche de l’homme, il lui glissa à l’oreille, profitant du fait qu’elle ne les regardait pas.

« Vous pouvez pas aller me chercher deux de comme ça ? Mais faut pas qu’elle voit ! J’aimerais bien lui faire la surprise à elle et Red ! »

Car il voulait aussi remercier la grande Terro de lui avoir apporté son aide la dernière fois. Elle n’y était pourtant pas obligée !
Il glissa les MA demandés (on va dire qu’il sait un peu près combien c’est ^^ 12MA chacun c’est ca ?) avant d’adresser un sourire innocent à Gwen.

Narcisse fit un clin d'oeil à Tiago et lui murmura à l'oreille :"Je mettrais ça dans le carton qui te sera livré demain..." et prit l'argent discretement.

Et il raccompagna ses deux petits clients jusqu'à la porte. "Eh bien, merci d'être passé me voir, les enfants... " dit il d'un ton chaleureux, réellement heureux du moment qu'il avait passé avec eux. Lui aussi avait un peu oublié l'épisode avec Pan. Il fit un clin d'oeil à Tiago et les regarda s'en aller, le sourire au lèvres...

C'est seulement en remettant son panneau sur "fermé", qui avait à nouveau tourné lorsqu'il avait ouvert la porte pour les laissé sortir, qu'il se souvint, et tout excité, retourna dans sa réserve pour examiner le chamboule-tout prété par Pan. Il avait un plan à mettre au point...