dernière ligne droite avant le château

La forêt s'était ouverte devant Nolan et Maelle pour laisser place à un splendide jardin.

Des fleurs et des fleurs par centaine, odorantes et colorées, un vrai bonheur pour les yeux et le nez.
Au milieu, une magnifique fontaine.

Maelle n'en revenait de voir une telle luxuriance de la nature.
Ses yeux étaient grands comme des vifs d'or, elle ne savit plus où donner de la tête devant ce festival.

Elle se ressaisit cependant.
Nolan lui avait poser une question et dans sa découverte, elle ne lui avait même pas répondu.

"Je ne sais pas à quelle maison mes parents ont appartenu, nous n'en avons jamais parlé.
Il faudra que je leur demande.

Et toi, tu sais où taient tes parents?"

Nolan répondit à Maelle sur les maisons qu'avaient occupées ses parents mais elle sentit à son timbre de voix qu'il ne souhait pas s'étaler sur un sujet aussi personnel.

Ils continuèrent d'avancer dans les jardins quand un reflet de bronze attira son regard comme celui de Nolan.

Nolan tendit le bras et un genre de petit dragon vint de poser dessus.

Maelle n'en avait jamais vu de sa vie, aussi détailla-t-elle avec précision ce nouveau venue.

Nolan fit les présentations avec une grande fierté
Zair, il s'appelait Zair.

Maelle salua à son tour Zair et lui souhaita également le bonjour.

Maelle aurait bien aimé le toucher mais elle savait que ce n'était pas poli de toucher l'animal de compagnie de quelqu'un d'autre sans son autorisation

"Quel type d'animal est ce je n'en ai jamais vu de pareil?
Cela fait longtemps que vous êtes liés?"

La curiosité de Maelle était piqué au vif

Nolan expliqua à Maelle que Zair était un lézard de feu, un cousin éloigné des dragon.
Il semblait être très affectueux et on sentait la tendresse qui passait entre lui et Nolan.

Nolan proposa à Maelle de le caresser et le petit dragon semblait tout à fait d'accord avec cette proposition.
Il tendit le cou et fixa de ses grands yeux bleus Maelle.

Maelle n'avait jamais toucher la peau d'un dragon avant de monter sur le dragon qui était venu la chercher ce matin même.

Le contact des écailles était étrange au début, il vous provoquait de petit frisson dans le bout des doigts mais très vite il vous rassurait, vous apaisait.
C'était toute la puissance du dragon que vous sentiez à ce moment là.

Maelle approcha doucement sa main de Zair, pour d'abord lui faire sentir sa main, puis la laissa glissa le long de son coup à plusieurs reprises.
On aurait dit un chat qui ronronnait.

"Comme il est gentil, tu as de la chance d'avoir un compagnon aussi doux.
Je te remercie de m'avoir laisser le caresser.
Et merci à toi aussi Zair de t'être laisser caresser"