[Battue] Victoire endeuillée...

Arnold rentrait d'un pillage des cuisines lorsqu'il entendit du remue ménage venant du hall.

Piqué de curiosité il prit la direction de l'Entrée et se retrouva bien vite coincé par une bandes de 4e année qui bouchaient le passage.

Il avisa leurs visages accablés, surpris, et interrogateurs, et son désespoir grimpait tandis qu'il se rendait compte qu'il était trop petit et trop loin pour y voir quelque chose.

Du coup, il joua des coudes, des pieds et de ses bourrelets pour se frayer un passage, non sans faire lever quelques protestations rageuses des autres élèves.

Il se retrouva ainsi au premier rang et ce qu'il vit le stupéfia.

Les professeurs étaient presque tous là, le visage et les vêtements pleins de terre et de ....sang?

Ils avaient l'air abattus, notamment la directrice qui ne cachait pas assez bien son chagrin, du moins aux yeux d'Arnold.

Il se demanda ce qui avait pu se passer.

Il entendit alors l'exclamation qui rejaillit:

Citation :

"BRAVOOOooooooo !! vous avez réussit !!! On a plus rien à craindre alors ??? il y a plus de danger ??? nous sommes tous sauvés alors !! c'est super !!!"

Arnold se tourna et se trouva nez à nez avec l'Aeri stupide qu'est Paul Lorian.

"Mais oui ils ont gagnés...ils tirent tous une tronche de dix mètres, ils sont pleins de sang.....je me demandes quand ils vont se mettre à la trompette ou a jouer des claquettes......sinistre imbécile....tu vois bien qu'ils ont échoués.....la Directrice n'a pas été à la hauteur........"

Il se tourna, rayonnant vers la jeune femme qui menait le cortège...il avait dit sa phrase suffisamment haut pour que malgré le brouhaha ambiant, suffisamment de monde, y compris la directrice, l'entende....il avait d'ailleurs appuyé le mot "directrice" avec mépris.

Un sourire sinistre et satisfait prit forme sur ses lèvres, car il sentait qu'il venait de la prendre en position de faiblesse...Et celà le réjouissait.

(niark niark niark...mais pourquoi est il aussi méchant )

Mili venait tout juste de revenir, lorsqu'elle avait entendu dire que les professeurs étaient partis combattrent les forces maléfiques dans la forêt.
Elle savait justement qu'ils devaient revenir ce soir, c'est pour cela qu'elle se dirigea vers le hall d'entrée.

Celui-ci était peu peuplé, cependant elle remarqua Julia non loin d'une fenêtre. Mili decida de la rejoindre.

"Bonsoir Julia, toi aussi tu les attends?"

Mais la réponse ne se fit pas attendre, Mili comprit que Julia regardait par la fenêtre, Mili y jetta un coup d'oeil et vit les professeurs revenir, tous dans un piteux état.

Le coeur de Mili ne fut qu'un tour, elle avait peur qu'il soit arrivé quelque chose.

La porte du hall s'ouvrit, on vit entrer Mlle Eidos, puis les autres professeurs. Leurs visages étaient meurtris.
D'autres élèves arrivèrent dans le hall, certain clamèrent leur soutien aux professeurs, d'autres lançèrent des moqueries.
Mais celui qui révolta le plus Mili, fut la replique du petit gros qui se tenait non loin d'elle. Il insulta ouvertement la directrice et les professeurs. Elle s'adressa donc directement à lui.

"Comment oses-tu parler comme ça!! Tu ne vois pas qu'ils sont déjà assez mal pour les accabler encore plus. Je suis sûre qu'ils ont gagné, et la directrice comme les autres professeurs sont à la hauteur de n'importe quel défi!! N'as tu donc aucun respect pour les personnes qui t'enseignent ce que tu sais aujourd'hui? Sans eux tu n'es rien, comme nous tous. Mlle Eidos est forte! C'est une très bonne directrice, je t'interdis de parler d'elle comme tu l'as fais!!!! Tu n'as pas le droit"

Mili était vraiment très pénée qu'un élève puisse penser cela de Mlle Eidos, c'était elle qui avait secourue Mili, elle qui l'avait sauvé, elle qui lui avait tellement apporté, comment pouvait-on être aussi méchant que cette petite boule répugnante

^^

(J'arrive de là)

Ethelreda les bras encombrés de livres revenait de la bibliothèque où elle avait une nouvelle fois passé toute sa journée. Elle pensait faire un tour dans le hall afin d'aller consulter le tableau d'affichage, avant d'aller à la salle Bergamov et ensuite dans la tour terro. Il lui tardait de connaître la date de son prochain cours. Mais soudain, devant elle un spectacle inattendu - pour elle, jamais au courrant de rien - lui fit marquer une pause. Des tas d'élève se trouvaient là. Et à cette heure, ce n'était pas courrant. Elle reprit sa marche,les yeux plissés, s'attendant à tout, soupçonneuse. Elle se rendit compte ensuite qu'ils regardaient tous vers la porte d'entrée.

Elle avait aperçut Julia à la bibliothèque quelques instants plus tôt, mais ne l'avait pas vu sortir. De plus, elle avait remarqué son sac près d'une table en sortant elle-même... Comment la grande fille avait elle put sortir après elle et être déjà là ? Red secoua la tête dans une expression d'incompréhension, mais elle n'eut aucune envie de lier conversation avec elle pour savoir. De toute façon, Red passa dans son dos, et ne fut pas obligée de lui dire bonsoir.

On cria alors

Citation :

"BRAVOOOooooooo !! vous avez réussit !!! On a plus rien à craindre alors ??? il y a plus de danger ??? nous sommes tous sauvés alors !! c'est super !!!"

Red s'arréta à nouveau. "Hein ? on est en danger ?" Marmonna t-elle, alors qu'elle passait derrière une autre silhouete connue : Miliana, l'Aqua lunatique qu'elle avait accompagné.

Citation :

"les voila !!"

cria t-on encore avant qu'une autre voix aux accents débordants de méchanceté dise à son tour

Citation :

:"Mais oui ils ont gagnés...ils tirent tous une tronche de dix mètres, ils sont pleins de sang.....je me demandes quand ils vont se mettre à la trompette ou a jouer des claquettes......sinistre imbécile....tu vois bien qu'ils ont échoués.....la Directrice n'a pas été à la hauteur........"

Aussitôt Miliana s'énerva et renvoya la balle vers la voix de crécelle désobligeante

Citation :

."Comment oses-tu parler comme ça!! Tu ne vois pas qu'ils sont déjà assez mal pour les accabler encore plus. Je suis sûre qu'ils ont gagné, et la directrice comme les autres professeurs sont à la hauteur de n'importe quel défi!! N'as tu donc aucun respect pour les personnes qui t'enseignent ce que tu sais aujourd'hui? Sans eux tu n'es rien, comme nous tous. Mlle Eidos est forte! C'est une très bonne directrice, je t'interdis de parler d'elle comme tu l'as fais!!!! Tu n'as pas le droit"

*Mais... Mais de quoi ils parlent tous ?* Elle finit par se décider, et telle un serpent qui se glisse entre deux pierres, elle se trouva un chemin vers le premier rang. Le spectacle des professeurs fatigués et meurtris, la laissa sans voix. Mais que s'était il passé ? Quel danger avaient ils combattus ? Avaient ils échoués ou vaincus ? Et dans ce cas, pourquoi avaient ils l'air tous si tristes ?

Nolan avait suivi le retour des professeurs depuis la salle commune des Flammens.

Le chant de mort qu'avait poussé Zair l'avait fortement retourné, et Muffy avait été à deux doigts de le mener à l'infirmerie.

Alros que les professeurs revenaient de la forêt, Nolan avait du laisser sortir Zair qui s'était envolé vers la foret, et planait désormais autour du cortège funèbre mené par Mlle Eidos.

De temps en temps un cri rauque et funeste jaillissait de la gorge du lézard de feu...il finit par se poser sur une corniche, finissant son champ et attendit.

Nolan, pendant ce temps, avait gagné les premiers rangs et assistait à la rixe entre Arnold, Miliana et Julia.

Trop loin pour intervenir il prit la décision ferme de prendre Arnold à part pour lui rappeler où il était.

Pour une fois il espérait que la Directrice prendrait des mesures exemplaires à son sujet.

Mais ce fut Mlle Eldalote qui le punit, le privant momentanément de voix.

Nolan, quant à lui, ne quittait pas des yeux la Directrice et l'étrange urne qu'elle tenait.

Ainsi, ce que Zair lui avait montré était vrai.....Lalwendë Aizawa, Directrice des Flammens....n'était plus.....

Cela faisait quelque heures déjà, que Malicia observait avec angoisse le jardin d'Elémentia par une fenêtre de la bibliothèque.
Quand, elle vit arriver le cortège noir et sinistre, de loins elle ne s'en apperçut pas tout de suite et accourue rapidement dans le Hall.

Elle était réjouit, si les professeurs revenaient cela voulait forcément dire qu'ils avaient réussis, que la foret était sauvée.
Elle arriva enfin devant la porte, et elle apperçu le petit atroupement d'élèves.
La plupart commentaient la scène, tiraient déjà des conclusions de ce qu'ils avaient sous les yeux.
Mais Malicia n'écoutait pas tellement, elle se rapprocha de Liev.
L'état des combattants était assez désastreux, et elle ne savait trop quoi penser.

Puis le professeur d'Histoire de la magie pris la paroles. Et le sourire de Malicia semblait suivre les parole de la jeune femme, fendant sa bouche ou faisant trembler ses lèvres.
Oui ses lèvrese tremblèrent, et ses yeux se brouillèrent. Elle essuya ses larmes.
Et jeta un bref regard Liev, c'était bien vrai ? Elle ne rêvait pas ? Melle Aïzawa était morte. cela fit un choc énorme dans la poitrine de la petite fille. Pour elle la prof de potion était forte, invincible.
mais cette mort ne fit que la faire briller encore plus aux yeux de L'Aéri, elle était désormais un exemple, un exemple de courage et de force.

Lorsque le professeur annonça leur victoire et la mort du prof de potions, la tête de Red s'inclina vers ses chaussures. Là, cachée par ses longs cheveux noirs, elle se fit plus discrète encore.

Red ne connaissait pas ce professeur de potions, elle était nouvelle. Mais l'annonce de sa mort fit s'écrouler une illusion qu'elle nourissait depuis qu'elle était entrée à l'école : Ainsi, la mort existait ici aussi. Ici aussi elle était reine incontestée. Le sentiment qu'elle éprouva alors fut un mélange de profonde admiration pour la dame noire, et en même temps un sentiment d'horreur. A peine entrée, son but ultime s'effondrait.

Elle recula d'un pas et se noya dans la foule de plus en plus dense qui s'agglutinait dans le hall. Arrivée au fond, elle disparut dans les couloirs.

Lili coiffait ses poupées dans la salle commune des Aquas lorsque tout d'un coup, un élève de 5e année se leva et hurla:

Citation :

"Ils reviennent!"

Tout le monde se leva d'un coup et prit précipitamment la direction des couloirs.

Surprise et intriguée Lili suivit le mouvement. Elle se retrouva dans le hall, au milieu d'une foule d'élèves.

Ce qu'elle vit lui donna le tournis.

Mlle Eidos, d'habitude si soignée, était dans un état lamentable, quoique toujours auréolé de cette aura de puissance qui la rendait si admirable. et qui fascinait Lili.

Arnold, l'infame flammen, provoqua la directrice mais ce fut le professeur d'histoire de la magie qui répondit, et qui annonça....le décès de Mlle Aizawa.

Lili aimait beaucoup Mlle Aizawa, c'était une super professeur...et elle était morte.

Lili s'effondra et commença à innonder le hall........

…une triste processions que ce retour…

Imrinn rentra a son tour dans le hall, il vit la petite Lili s’effondrer en sanglots il courut vers elle, puis, l'a pris dans ses bras pour l’écarter du centre de ce hall qui ne possédait plus la gaîté qui l’animait habituellement, même les objets vivants étaient d’un calme morbide

« Ne t’inquiète pas Lili nous sommes là, calme toi… » Lui dit t’il en chuchotant d’un ton rassurant

Il se mit discrètement a coté de l’escalier avec la fillette...

Ephemeria avait entendu Liev crier quelque chose au sujet du retour de quelqu'un, mais comme elle n'était pas là depuis longtemps, elle ne réagit pas tout de suite.

Elle put néanmoins entendre la dernière phrase d'une professeur inconnue, qui annoçait la mort d'une autre dame.

Ne souhaitant pas rester ignorante, la fillette s'approcha du bibliothéquaire et d'une fille qui pleurait comme une bouche à incendie, tira légèrement son vêtement pour attirer l'attention du Monsieur et demanda :

- "Qu'est ce qu'il se passe ? Qui est mort à cause d'une chimère ?"

Arrivée dans le couloir alors que beaucoup d'autres élèves déboulaient dans le hall, Red fut bouscullée par un élève de Flammen. Elle le reconnu instantannément : C'était le "problème" de Miliana, l'aqua qu'elle avait accompagnée quelques temps auparavant.

La bousculade la déséquilibra quelques secondes, mais Red n'était pas d'humeur à en prendre compte. Elle poursuivit sa course vers la tour Terro se terrer dans son terrier.

(Par là)

Alice chantait tout en descendant vers la salle Berghamov. Elle avait faim. Comme souvent, d'ailleurs.

Alors qu'elle passait dans le hall, elle réalisa soudain qu'il y avait un attroupement anormal. C'est quand même loin devant les gens qu'elle s'en rendit compte.

Elle regarda les uns et les autres sans comprendre. Certains avaient l'air tristes, d'autres en colère et Alice se sentait mal à l'aise dans tout ça. Ca ne collait pas avec elle cette ambiance...et... que ce passait-il donc???

Elle regarda autour d'elle, et enfin, elle vit quelqu'un qu'elle connaissait.
Elle courut vers lui et lui demanda...

"Paul... qu'est-ce qui se passe ici??? Pourquoi tout le monde est bizarre???"

Lui devait savoir...

<Oui!!! je les ai vu par la fenêtre je te dis!! Ils reviennent!! ils reviennent!!!>
*c'est vrai???? Ils ont réussis leur bataille alors!! Il n'y a plus rien à craindre!! C'est super!! Vite, allons-y!!*

<Oui viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite!!!>

Rémi courait dans les couloirs à la recherche d'un escalier qui veuille bien l'emmener en bas. Il portait Kiwi sur son épaule, qui se cramponnait pour ne pas tomber avec cette course effreinée.

Seulement, bien vite ils s'apercurent que le spectacle qui les attendait n'était pas celui tant désiré. Il y avait une aura de tristesse qui se sentait dès le premier étage. Rémi ralenti et descendit enfin dans le hall avec prudence. Il se fraya un chemin parmis les élèves assis sur les marches et il entendit la déclaration de Linoaë.

Alors il s'y éffrondra à son tour. Il se posa sur les marches et sentit les larmes lui monter aux yeux en quelques secondes.

<C'est pas possible...>

*Elle...elle...elle ne devait pas partir... Elle était forte...et...elle avait comprit, elle, je suis sûr...*

Il prit Kiwi dans ses bras et le serra fortement contre lui. Sa chaleur le rassura, sa présence aussi.Il laissa couler ses larmes sur ses joues sans plus faire attention au reste. C'était une journée affreuse.

Ephemeria Jernemord a écrit:

Ephemeria avait entendu Liev crier quelque chose au sujet du retour de quelqu'un, mais comme elle n'était pas là depuis longtemps, elle ne réagit pas tout de suite.

Elle put néanmoins entendre la dernière phrase d'une professeur inconnue, qui annoçait la mort d'une autre dame.

Ne souhaitant pas rester ignorante, la fillette s'approcha du bibliothéquaire et d'une fille qui pleurait comme une bouche à incendie, tira légèrement son vêtement pour attirer l'attention du Monsieur et demanda :

- "Qu'est ce qu'il se passe ? Qui est mort à cause d'une chimère ?"

imrinn le visage fermé répondit dans un ton des plus mélancolique
"mademoiselle, votre professeur... Mlle Aizawa n'a pas... elle est morte"

Malicia ne pouvait plus retenir ses larmes. Elle s'enferma dans un triste silence que seul quelque sanglots perçaient.

Elle regardait les choses se passer autour d'elle sans plus vraiment entendre, ou plutôt sans vraiment comprendre.
Les larmes coulaient un peu toutes seules, elles roulaient sur ses joues donnant à ces dernière une teinte rosé.

Liev répondit au regard de Malicia, il semblait incrédule, tout comme elle. Il se rapprocha de L'Aéri, et quand il fut à ses côté elle murmura quelque chose,

"Elle ne peut pas complètement mourir hein ?"

Ce qui faisait le plus pleurer Malicia au fond, c'était les professeur, ceux qui étaient debout, qui avait l'air abatuent, autant qu'eux.
Un exemple de stabilité et de calme, venait de se briser sous les yeux de Malicia. Les professeurs semblaient réellement attérés, c'était la confirmation de la gravité de cette situation.

L'urne bloquée entre les mains solides de la directrice se déplaçait dans la piece, comme une oeuvre d'art (vive les comparaisons merdiques!), car tout le monde ne pouvait s'empêcher de la contempler, elle sucitait une émotion forte, elle donnait du courage... C'était un peut tout ça pour Malicia.

En suivant cette urne du regard, Malicia apperçut une silouhette qui la fit légèrement sortir de sa torpeur, Ciguë était entré dans la salle. Elle n'eu pas vraiment le temps de profiter de sa présence, il ressortait déjà.
Elle s'interrogea sur ce passage éclair, était il trop ému pour montrer ses larmes devant tout le monde? Ou bien, trop égoïste pour ressentir la moindre tristesse?

(J'arrive de là)

Soudain déboucha d'un des couloirs la petite Red emmitouflée dans une cape. Ses longs cheveux noirs battaient son dos au rythme de sa marche. Mais bientôt elle dut ralentir le pas. Elle eut beaucoup de mal à se faufiler parmi la foule estomaquée par les dernières nouvelles. Les uns paralysés, les autres pleurnichant n'éveillèrent aucune pitié dans ses yeux. Elle avait autre chose à faire que de s'apitoyer sur leur sort. Elle voulait savoir qui elle avait aperçut depuis la fenêtre de la salle commune, et ce qu'il faisait dans la forêt. Bien qu'elle ne prit aucune précaution pour traverser le hall, tant bien que mal, personne ne se soucia d'elle, elle rejoignit enfin la porte d'entrée.

Là aussi, les marches étaient encombrées de monde. On arrivait de partout pour entendre la triste nouvelle. Autour d'elle elle entendait les uns interroger les autres sur ce qui s'était passé, d'autre répondre leur ignorance ou ce que le prof d'histoire de la magie avait annoncé. Dès que la foule s'éclaircit, elle se mit à courir et traversa les jardins. La nuit venait de tomber et sa silhouète noire disparut en direction de la forêt(page 5) à son tour.

Le Monsieur lui répondit qu'une Mademoiselle Imprononçable était morte.

- "Merci Monsieur." murmura-t-elle.

Ne sachant pas précisément ce qu'était une chimère, et se sentant de trop dans ce hall où tout le monde pleurait comme des bébés, Ephemeria préféra faire demi-tour et essayer de retrouver le chemin de la Tour Terro.
Elle n'était pas particulièrement triste : elle ne connaissait pas la professeur qui était morte. Mais l'ambiance malheureuse qui règnait dans le hall la gênait.

Elisabeth s'était arrêté et il avait suffit de quelques murmures pour que tous comprennent qu'ils revenaient du combat, et que la bataille avait été rude. Les élèves aussi innocents puissent-ils être comprirent tous que ce combat avait provoqué quelque chose de fort, voire de dramatique.

Elisabeth,elle, n'entendit en entrant qu'un vague bourdonnement, tandis qu'elle serrait dans ses mains l'urne magique.

Elle releva la tête, affichant un visage encore plus pâle que d'habitude, sali par la bataille, mais sur lequel, encore une fois, aucune larme n'avait laissé la moindre trace.
Elle entendit alors des exclamations, on les acceuillait avec enthousiasme, et elle tacha de faire le calme en elle pour prendre la parole sans avoir la voix qui tremble.
Puis, le débat eut lieu. Elisabeth entendit sans mal les réfléxions d'Arnold, et les réactions qu'il provoqua.
Il se fit fermer le bec rapidement et Linoaë prit la parole pour donner aux élèves les explications qu'ils attendaient tous.

Elisabeth sentit aussitôt une aura lourde peser dans le hall. Si certains n'avaient pas de réaction, la pluspart portaient lourdement cette nouvelle, attristé de cette perte, effrayé d'un tel échec dans le combat des professeurs, ou, apeuré par cette idée qu'ils aient pu être en danger si près de l'école.

La directrice de l'école recula d'un pas et regarda tous les élèves. Elle se décida à parler, enfin.

"Comme vient de vous l'annoncer votre professeur d'Histoire, la bataille menée dans la forêt fut victorieuse. L'ennemi qui voulait y faire sa loi a été maîtrisé, et son mouvement de rebellion coupé à la racine. Il n'est plus lieu de s'inquiéter de ça, la forêt doit retrouver des forces, et un second souffle, mais elle pourra bientôt redevenir aussi paisible qu'elle le fut les années précédentes.
Vous savez tous que certaines batailles ne peuvent se faire sans blessures, ou sans perte. Nous ne pensions cependant pas voir celle-ci endeuillée comme elle l'est aujourd'hui."
Elle marqua un temps, prit une inspiration et poursuivit.

"Votre professeur de potion, Melle Aïzawa, s'est sacrifiée au sauvetage de notre forêt, à la garantie de notre paix. Elle n'est plus, et cette urne magique protègera ses cendres...
Elementia lui accordera une eternelle reconnaissance, et un hommage permanent..."

Elle tourna ses yeux vers les élèves, évitant cependant de fixer Arnold, le flammen. Si elle ne pouvait accepter d'entendre ses paroles, une voix lui disait qu'elle avait raison. Elle avait échoué, n'avait pas été à la hauteur. Si elle l'avait été, personne ne serait mort pendant cette bataille! Et si quelqu'un avait dû se sacrifier, c'était elle, et non pas un de ses professeurs.
Elle serra les poings et conclut.
"Un hommage sera rendu à Melle Aïzawa, ce soir, lors d'une cérémonie silencieuse dans la salle Berghamov."

Elle ne trouvait rien à ajouter.
Elle tourna les talons, et se dirigea vers la salle à manger, afin de préparer les lieux pour cette cérémonie.
Elle ne regarda personne et disparu, silencieusement, presque honteuse...

(moi qui avait longtemps hésité sur ma réaction pour toi, Arnold, finalement, je fais rien lol)